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La première chose que nous voyons est une bête à deux cornes, qui sort de la terre, qui est semblable à un agneau, mais qui parle comme un dragon (Apocalypse 13:11). Il serait facile ici de faire un faux pas, en établissant un rapport étroit entre «la bête de la terre», et «la bête qui sort de la mer» (Apocalypse 16:1), ce qui déformerait par ce fait même, la révélation de l'enseignement qui nous est transmis par la Sainte Présence de Christ, qui habite le cœur de ses élus pour nous instruire, et nous diriger dans ses voies. La première bête sort de la mer des peuples, et se rapporte à la religion organisée, et plus particulièrement au catholicisme, au protestantisme, et à la mouvance dite évangélique. Or, ce n'est pas le cas avec la deuxième bête, celle qui sort de la terre. Le mot «terre» est contraire au mot «mer». Le mot «terre» signifie ce qui est solide, ferme, et consistant. Tandis que le mot «mer» signifie ce qui est changeant, altérable, et versatile. En d'autres mots, ce qui est solide est difficilement manipuler, mais ce qui ne l'est pas se manipule aisément, le premier demande de la subtilité et de la ruse, et le deuxième de la tromperie ou séduction. Mais les deux sont issus du raisonnement serpentin de l'être humain.
La première chose qu'il faut comprendre, est ce que le texte veut dire par le mot «bête», si nous ne voulons pas nous égarer dans des voies périlleuses. Il importe donc de nous référer au Texte Grec original. Dans le Grec, le mot «bête», est «therion», et signifie littéralement «un animal féroce et sauvage». Or, dans le contexte de ces passages dans l'Apocalypse, il est évident qu'il ne s'agit pas d'un animal dans le sens littéral, et que ce terme est utilisé dans un sens figuratif. Étymologiquement le mot «animal», signifie «être animé, être agité, être expressif, être irrité, être activé, être diriger, être gouverné». Par analogie, nous voyons que tous ces termes se rapportent au principe d'une société organisée, et sous contrôle d'administrateurs qui en régissent l'ordre, à savoir, les politiciens qui représentent un parti politique avec son chef, président, premier ministre ou autre. La bête est donc une expression de la nature humaine déchue et corrompue, qui prend forme dans un système politique, et qui gouverne un peuple avec autorité, et qui détient la force pour imposer ses réglementations. Nous commençons donc à comprendre les implications actuelles de la pandémie du coronavirus, mais nous faisons que gratter la surface, il y a beaucoup plus à venir dans notre exposé de ce sujet.
La bête est semblable à un agneau, mais cela veut dire quoi exactement? La signification littérale d'un agneau est relativement simple: le petit d'une brebis. Mais nous obtenons plus de détails au niveau étymologique. Dans les contextes culturel et cultuel, l'agneau est un modèle de soumission, c'est-à -dire, d'une dépendance absolue, généralement envers son berger qui la dirige, et s'occupe de ses besoins. L'analogie entre les politiciens et le peuple, est fortement établie dans sa relation avec la bête de la terre, et cela est indéniable. Le système gouvernemental de la bête détient l'autorité, et la force pour exiger la soumission de son peuple, et va utiliser tous les moyens possibles pour la maintenir, afin de demeurer en pouvoir. Mais le politicien n'utilisera pas la force pour imposer au peuple les principes de son administration, à moins que cela devienne absolument nécessaire. Il ne veut pas irriter le peuple à l'extrême, afin d'éviter la rébellion et l'anarchie, ce qui occasionnerait un bain de sang incontrôlable. Il va plutôt utiliser des subterfuges très sophistiqués, presque indétectables au commun du peuple, utilisant des principes d'intimidations pour les faire valoriser. En fait, rien n'est plus menteur ni plus hypocrite qu'un politicien, sauf un évangélique, car les deux ont un même père, à savoir le diable (Jean 8:44). Avec la bête de la terre, nous avons ainsi la fermeté de la nature humaine déchue à persister dans ses voies de corruption et de perversion, pour embrigader les peuples dans sa rébellion constante contre Dieu. Elle représente donc une guerre spirituelle, dans laquelle, ses agents cherchent à dominer sur nous par toutes sortes d'artifices ingénieux, le coronavirus étant un de ses chefs-d'œuvre magistral.
Nous arrivons donc inévitablement à l'affirmation, que la bête parle comme un dragon. Évidemment, encore une fois, qu'il ne s'agit pas d'un dragon dans le sens littéral. Ce terme doit être compris dans un sens figuratif pour en obtenir le sens. Dans le Grec, le mot «dragon», est «drako», et signifie «un souverain ou une souveraineté, qui détient l'autorité sur un peuple», c'est-à -dire, un dirigeant, un roi, un empereur, ou un politicien comme nous avons dans nos temps modernes. Parler comme un dragon, signifie donc de s'exprimer avec l'autorité d'un système d'administration sociale, qui détient la souveraineté sur un peuple. Il ne s'agit aucunement ici, de la fausse notion imaginaire d'un gouvernement mondial, qui aurait pour chef l'Antichrist fictif des évangéliques. Un gouvernement mondial ou universel n'est pas nécessaire, car chaque nation a sa propre bête, c'est-à -dire, sa propre administration politique. Ce qui est universel n'est pas le gouvernement, mais l'essence de la bête, à savoir, l'esprit de la nature humaine déchue et corrompue qui est en tous, et qui s'élève au même niveau que Dieu depuis sa rébellion dans le Jardin d'Éden. Il s'agit donc clairement, d'une puissance mondiale de domination sur tous les peuples de la terre, et de rébellion contre Dieu, qui est le Maître absolu sur toutes choses.
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