Les fausses religions
Le mot «Religion» n'a pas le même sens pour tout le monde. Il évoque différentes réalités pour certains individuels ou certain groupes. Ici j'emploie ce mot, non dans le sens biblique; mais dans le sens que le monde le conçoit pour identifier une culture religieuse quelconque. Ces Religions offrent généralement une fausse voie de salut qui plaît à la nature pécheresse de l'homme. Cette voie se réalise dans l'effort des œuvres, de ce que l'homme peut accomplir par lui-même d'après son libre choix, ou d'un effort simultané de l'homme et de la divinité; soit par des croyances, des rituels ou pratiques, et une façon de vivre qui veut pacifier un dieu isolé et impersonnel par ses mérites acquises. Elles ont leur source dans le sentiment de culpabilité qui réside dans la conscience de l'homme qui cherche à justifier ses imperfections
(Romains 2:14); dans le vide intérieur issu de la Chute
(Genèse 3:1-24), dont la rupture avec Dieu a causée une soif de l'infini qui n'est jamais assouvie; et dans l'obsession de rechercher un bonheur total et évasif, ou de satisfaire une curiosité nocive.
Si certaines de ces Religions présentent la seule voie biblique du salut, c'est-à -dire «
le salut par la Grâce par le moyen de la foi sans les œuvres de la loi, qui est un don de Dieu»
(Éphésiens 2:8-9); elles ajoutent en surplus de ce moyen des Dogmes, des Credos, des Sacrements ou Ordonnances, ou d'autres pratiques bizarres qui n'ont qu'une apparence biblique; annulant ainsi l'efficacité de la Grâce de Dieu, contredisant l'injonction de la Parole de Dieu:
«Prenez garde qu'aucun ne se prive de la Grâce de Dieu.»
(Hébreux 12:15)
«...nous vous prions aussi, que vous n'ayez point reçu la Grâce de Dieu en vain.»
(2 Corinthiens 6:1)
On prétend que toutes ces Religions donne un sens à la vie en ce monde; qu'elles éclairent certaines réalités humaines comme la souffrance, la mort ou le mal; ou qu'elles permettent d'établir un contact avec le divin dans l'homme ou dans l'Univers par des rites, des symboles, ou une connaissance secrète. D'après J.T. Mueller dans son livre «
La Doctrine Chrétienne»:
«Les religions non chrétiennes se trompent aussi bien en ce qui concerne l'objet à adorer que la manière d'adorer. Les païens adorent des choses non divines, rendent à un autre la gloire due à Dieu, et adressent sa louange à des images taillées (Ésaïe 42:8), c'est-à -dire au travail de leurs mains ou au concepts de leur vaine imagination. Une telle adoration est en abomination aux yeux de Dieu et c'est en cela qu'elle est opposé à la véritable adoration. Ainsi dit le Seigneur Jésus: «Dieu est esprit; et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité» (Jean 4:24). Les non chrétiens ignorent le Divin Sauveur des hommes et méconnaissent que c'est en Lui qu'il faut se confier pour le salut des âmes. Mais les païens, toutes les fois qu'ils prennent conscience du péché et de la culpabilité, cherchent à apaiser leur cœur et à se réconcilier avec les divinités qu'ils adorent par le moyen des bonnes œuvres. Le recours aux bonnes œuvres pour la justification offense Dieu et provoque sa colère (Galates 3:10). Toute adoration de Dieu hors du Christ déshonore Dieu; c'est pourquoi une telle adoration, loin d'être une adoration à Dieu, n'est en réalité qu'un blasphème et une opposition à Dieu, une adoration démoniaque comme le déclare l'apôtre Paul: «Les choses que les païens sacrifient, c'est aux démons qu'ils les sacrifient et non à Dieu» (1 Corinthiens 10:20). Par ces mots, l'apôtre affirme en termes clairs que les païens ne peuvent pas adorer le vrai Dieu. Et lors même qu'ils ne se relâchent jamais dans leur ardeur à adorer leurs divinités, leur adoration est un hommage aux démons».
À mesure que nous sommes sensibilisé à des croyances religieuses différentes des nôtres; soit par la télévision ou la littérature; nous sommes amenés à nous demander si le christianisme se distingue vraiment de toute autres Religions, ou s'il n'est qu'une simple variante d'un même courant de pensée. En d'autres termes, nous dit Paul Little, «
Échec au Doute», est-ce que le Bouddhiste, l'Hindou, le Musulman ou le Juif ne seraient-ils pas les adorateurs sincères du même Dieu que nous? Et, pour être plus précis: «Jésus-Christ est-il vraiment le seul chemin qui mène à Dieu? Certains, considèrent à tort, les Chrétiens ségrégationnistes. Ils souhaiteraient que les Chrétiens aient un esprit plus large et qu'ils admettent dans leurs rangs, toute personne ayant foi en Dieu. Pourquoi vouloir mêler Jésus-Christ à tout cela?, nous dit-on souvent; ne peut-on pas s'entendre autour d'un même Dieu?» Le Chrétien réel, doit-il plier à cet Œcuménisme malsain et diabolique qui trouve sa source dans «
Les Seize Documents Conciliaires de Vatican II»? La Parole de Dieu nous donne une réponse claire et précise sur ceci qui est d'une autorité absolue:
«Ne portez pas un même joug avec les infidèles.»
(2 Corinthiens 6:14)
Nous voici donc au cœur du problème. Si les Chrétiens soutiennent que Jésus-Christ seul mène à Dieu, c'est parce que l'Écriture elle-même l'affirme:
«Et il n'y a point de salut en aucun autre: car aussi il n'y a point sous le ciel d'autre nom qui soit donné aux hommes, par lequel il nous faille être sauvés.»
(Actes 4:12)
Si les Chrétiens croient cela, ce n'est pas qu'ils ont établi cette règle, mais parce que Jésus-Christ l'a enseigné Lui-même en disant:
«JE SUIS le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi.»
(Jean 14:6)
L'avantage majeur du Christianisme Marginal à l'inverse des autres Religions, est de donner «l'assurance immédiate du salut», fondée sur les promesses inébranlables du Seigneur Jésus:
«Mais brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais: et personne ne les ravira de ma main.»
(Jean 10:27-28)
«JE SUIS la résurrection et la vie: celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra. Et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra jamais.»
(Jean 11:25-26)
En effet, parmi tous les chefs religieux du monde, Jésus est le seul qui se déclare Dieu
(Jean 5:18; 8:24,58); ce qui est affirmé d'avantage dans
Matthieu 1:23; Jean 1:1,14; Colossiens 1:15; 1 Jean 5:20-21. Mais au regard des adeptes des autres religions, l'enseignement d'un Mahomet, d'un Bouddha, d'un Confucius, d'un Joseph Smith, ou d'un Pape ou d'un pasteur Baptiste, a malheureusement beaucoup plus d'importance que l'enseignement clair et précis de la Bible.
L'intérêt culturel que nos contemporains portent à des étranges formes de mysticisme exotique n'échappe certainement pas à l'attention de la personne, nous dit A.R. Kayayan, «
Révolution ou Rédemption». Pléthore de religions ou, plus simplement, réapparition d'anciennes magies sous forme de spiritualité hindoue, japonaise, chinoise, etc.? Beaucoup d'occidentaux en quête de spiritualité, louchent du côté des mystiques, dont les adeptes se multiplient dans nos pays. Les cercles où l'on discute et préconise l'amalgame du christianisme et du bouddhisme se multiplient. Tant il est vrai que le syncrétisme religieux est à l'ordre du jour et, surtout, du goût de la majorité qui pense que les religions, toutes les religions, y compris la foi chrétienne, devraient former un ensemble constitué par les éléments les plus valables de chacune d'entre elles.
Les anciens clivages géographiques, linguistiques, ethniques et culturels s'estompent grâce à la rapidité des communications et des informations, mettant l'orient, sa pensée, ses modes de vie et ses cultes à la porte du moindre village de chez-nous. Dans un monde sans frontières, aux dimensions démesurées, les cultures orientales et occidentales s'interpénètrent et forment une osmose autrefois inconcevable. Les masses, il est vrai, fuient avec une folle obstination une foi chrétienne qui par essence est révélatrice, rationnelle et responsable. La banqueroute culturelle et morale actuelle pousse beaucoup de personnes à embrasser l'absurde. L'étrange phénomène que l'on appelle «regain d'intérêt pour la spiritualité» et tous les happening spiritualistes de notre époque, des mouvements du Nouvel-Âge aux mouvements Charismatiques et Pentecôtistes, ne sont trop souvent, que la manifestation d'une émotivité foncièrement maladif. À vrai dire il nous manque actuellement une sorte de prix Nobel pour les bizarreries religieuses et les absurdités auxquelles s'adonnent un si grand nombre de nos contemporains.
Si le phénomène ne se cantonnait qu'à l'extérieur des cercles chrétiens, nous en serions peut-être moins alarmés. Malheureusement la contamination est tellement forte que les chrétiens de notre époque ne savent pas toujours distinguer entre une authentique spiritualité et les frissons qu'ils ressentent sur leurs échines où sur leurs nerfs. La foi chrétienne n'est pas une forme, parmi tant d'autres, dans laquelle le sujet se livrerait à sa propre recherche sensations fortes, fussent-elles mystiques.
Christ n'est pas un guru, ancêtre des gurus modernes et pouvant leur être assimilé. Cette façon de représenter le Christ à permis à de très nombreuses personnes, parfois même à des chrétiens, de se passer de la foi en Dieu pour cultiver une espèce de croyance en un certain Jésus. En effet, il y a presque autant de différents Jésus qu'il y a de religions
(2 Corinthiens 11:4). Les jésulâtries modernes évacuent tout le contenu de la foi en niant la réalité créé par Dieu. Un Jésus romanisé, type rêvé du surhomme, est une pure fiction. C'est donc sur un point aussi précis qu'exigeant, que notre foi sera en rupture avec les soi-disant révélations des religions exotiques. Jésus-Christ est le seul Dieu TOUT-PUISSANT de toute éternité, sinon il n'est rien.
Tout groupe qui, à travers des croyances et des activités, propose une forme quelconque de délivrance spirituelle, morale, philosophique, ou économique, de salut individuel, national ou global; peut être considéré comme une Religion. Or tous ces groupes comportent:
- un culte:
un ensemble de symboles, de rites, de célébrations, de dévotions, qui lui permet d'honorer ou d'entrer en contact avec une divinité quelconque; une admiration et approbation systématique d'une organisation ou d'un dirigeant spirituel ou politique;
- une doctrine ou système de lois:
un message ou des croyances concernant la conception de la personne, de la vie en société, de l'univers, de Dieu et de nos rapports avec Lui;
- une façon de vivre et de se comporter:
une morale, un modèle d'engagement existentiel;
- une organisation sociale:
c'est-à -dire des lieux de rassemblements, une hiérarchie, des ressources financières, un système d'échange entre les membres et avec le monde extérieur.
Les Religions de l'humanité peuvent se diviser ainsi:
- Religion Ecclésiastiques:
Romaine, Orthodoxe, Protestante;
- Religions Para-Ecclésiastiques:
Swedenborgianisme, Mormons, Témoins de Jéhovah, Adventiste du Septième Jour, Pentecôtisme, et tout mouvements inter-dénominationnel ou non dénominationnel à tendances charismatiques;
- Religions Ethniques:
Judaïsme, Bouddhisme, Islamisme, Hindouisme, Mazdéisme;
- Religion Animiste:
Shintoïsme Japonais, Chamanisme des Aborigènes;
- Religion Philosophiques:
Confucianisme, Platonisme;
- Religions Politiques:
Nationalisme ou Patriotisme, Capitalisme, Socialisme, Marxisme-Léninisme, Démocratisme, Autocratisme, Sionisme;
- Religion Occulte:
Église de Satan, Satanisme, Wicca, Druidisme, Exothéologie, mouvement Nouvel-Âge;
- Religion Gnostique:
Eckankar, Scientologie, Théosophie, Rose-Croix, Maçonnerie, Chevalier de Colomb, et tout mouvement à tendance métaphysique.