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Qui ne sais que le mot d'ordre chez les évangéliques est «il faut que vous naissiez de nouveau», tendance qui toutefois témoigne d'une confusion au sein de ce mouvement sectaire depuis des générations. La nouvelle naissance est généralement conçue par eux comme étant l'expérience suprême à rechercher, le but sublime à atteindre, mais cette mouvance donne aussi différentes notions sur la méthode de procéder pour l'obtenir. Une chose fortement évidente est qu'au sein de ces groupes, la nouvelle naissance est toujours conditionnelle. En d'autres mots, selon les définitions du mot «conditionnel(le) par le "Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales", la nouvelle naissance chez les évangéliques est «soumise à des propositions introduites le plus souvent par la conjonction "si", mais aussi par "au cas où", "à (la) condition que", "pourvu que" ou simplement coordonnée ou juxtaposée à la proposition principale, exprimant généralement une condition, une supposition, une éventualité qui détermine la réalisation du procès exprimé par la principale. Le conditionnel est utilisé dans un système hypothétique, il exprime l'éventualité; en dehors d'un tel système, il est le mode de l'imaginaire ou de l'atténuation. En relation avec l'expression d'un moment du passé, il évoque le futur par rapport à ce passé; en particulier dans le style indirect libre.» Lorsque la nouvelle naissance, qui est reconnue comme étant «le salut même» par les évangéliques, est conçue comme «conditionnelle», «hypothétique», et «un mode de l'imaginaire», nous avons vraiment de sérieux problèmes car la Parole de Dieu enseigne clairement que le salut est gratuit et sans condition (Éphésiens 2:8-9).
La condition primaire des évangéliques est la repentance, une forme de regret et de tristesse qui est exigée dans ces milieux pour donner une façade chrétienne. Pour ces gens, la repentance est comme une pilule magique qui résout tous leurs problèmes, n'importe qu'ils n'ont absolument aucune notion réelle de la signification du terme, il faut se repentir, un point c'est tout (voir: La repentance et la sécurité de la foi). Sans repentance il serait donc impossible qu'une personne puisse naître de nouveau, et ils sont mordicus sur cela. Toutefois, les textes de la Bible, particulièrement dans le chapitre 3 de l'Évangile de Jean, ne mentionne aucunement que la repentance soit une condition à la nouvelle naissance, le mot ne s'y trouve même pas dans le contexte, il faut l'interposer pour faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, pratique commune chez les évangéliques. Pour d'autres il s'agit de la foi, c'est-à -dire de cette croyance ou plutôt de cette opinion ou sentiment qu'il faut croire pour naître de nouveau en acceptant Jésus-Christ comme son Sauveur personnel, ce qui implique «le choix de la foi» ou «choix de croire» dans une décision de la volonté libre pour le salut de son âme. Mais une telle notion fait de la foi une faculté intellectuelle qui contribue avec Dieu dans la grâce du salut. La foi serait donc, selon les évangéliques, l'action essentielle de la volonté qui assiste le travail de production d'un cœur nouveau pour la gloire de Dieu, l'œuvre par excellence d'une nouvelle conception de vie qui fait de l'homme une nouvelle créature. Mais ne vous y trompez pas, un tel principe n'est pas le salut par la grâce mais le salut par les œuvres présenté subtilement comme étant le premier lorsqu'il en n'est qu'une contrefaçon audacieuse et présomptueuse. Le faux salut des évangéliques se base toujours sur les efforts de l'individuel de croire par des principes d'obéissance qui valorisent la dignité humaine en donnant des apparences de vérité. La foi des évangéliques n'est donc pas la foi de Christ que nous recevons gratuitement dans les mérites de son sacrifice sur la croix, mais une capacité intellectuelle qui n'est qu'une contrefaçon, une présomption orgueilleuse de l'originale qui en séduit un très grand nombre. En plus, le Seigneur ne dit aucunement dans sa discussion avec Nicodème qu'il faut croire pour naître de nouveau, la question de la foi dans ce contexte se rapporte uniquement envers Christ seul et non à une nouvelle naissance qui serait un supposé but à atteindre pour être sauvé. Plusieurs autres interprètent les paroles de Jésus: «En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.» (Jean 3:5), comme signifiant la nécessité du baptême d'eau pour recevoir l'Esprit, mais le contexte général de tout le Nouveau Testament ne supporte pas une telle notion, le livre des Actes est surtout clair sur ce sujet. Nous avons aussi une interprétation absurde et abominable de la part de certaines sectes, notamment des baptistes Alexanian du Québec, pour qui le mot «eau» dans ce passage se rapporte au liquide amniotique dans lequel baigne l'embryon puis le fœtus jusqu'à l'accouchement. Les extravagances et aberrations ne manquent pas dans ce domaine, de l'eau du ruisseau qui sort du pied d'un chêne dans laquelle doit être plongé le néophyte au soleil levant, à l'eau de votre bol de toilette qui chasse vos impuretés, allant jusqu'à l'eau qui tombe des nuages lors d'une partie de golf pour gaspiller votre journée. Et pourquoi ne s'agirait-il pas de l'eau dans le crachat de Juda le traître que le Seigneur Jésus reçu en pleine face, les évangéliques s'identifieraient peut-être plus aisément avec un tel concept plutôt que de s'immerger constamment dans les illusions de leurs fabulations doctrinales.
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