Présentation des Livres
du prophète Énoch

AVIS AUX LECTEURS

Le Livre d'Énoch présente des points de vue en conflits sur le Messie, le Royaume Messianique, l'origine du péché, Shéol, le dernier jugement, la résurrection et la nature de la vie à venir, puisqu'il y a différentes traductions d'un même texte, voilà une bonne raison à ce qu'on ne peut le considéré pour faire partie de la Bible. Suite de l'Avis...



Les versions du dit Livre d'Énoch

  I Hénoch (Éthiopien) 306
 II Hénoch (Slave) 55
III Hénoch (Hébreu) (Séfer Hekhalot) 36


Le Livre d'Énoch ( I Hénoch )

Le Livre d'Énoch figure encore de nos jours dans la Bible éthiopienne.

Une collection d'écrits, prophéties et exhortations sont mises dans la bouche du Patriarche Énoch. Elle comprend cinq recueils principaux, dans lesquels se sont glissées beaucoup d'interpolations (du fait notamment de son utilisation par le christianisme primitif). L'original fut probablement écrit en hébreu mais est perdu. De la traduction grecque qui suivit, on a conservé quelques fragments. C'est donc dans sa version éthiopienne, que nous le connaissons.

L'introduction évoque le jugement dernier qui doit faire trembler les pécheurs. Elle est datée de la fin de la première moitié du Ier siècle avant notre Ère. La première partie concerne la chute des anges et l'assomption d'Énoch. Elle fut écrite au temps des persécutions d'Antiochus Épiphane, soit vers 166 av. J.C. La deuxième partie est appelée le Livre des Paraboles. Elle est importante pour l'histoire du Messianisme. Il faut placer sa rédaction dans la première moitié du Ier siècle avant J.C. La troisième partie s'intitule le Livre du changement des luminaires du ciel. On situe sa rédaction vers 135 avant J.C. La quatrième partie est le Livre des Songes (les songes d'Énoch) écrit peu de temps avant la mort de Juda Macchabée (160 av. J.C.). La cinquième partie est le Livre de l'exhortation et de la malédiction. Il aurait été écrit au commencement du IIe siècle av. J.C. Si les justes persécutés sont les Pharisiens, les oppresseurs sont les Hasmonéens.

Source : Médiathèque baha'ie


L'original du Livre d'Énoch ( I Hénoch ) est perdu.

Nous n'en avons que des versions, la plupart incomplètes.

On parle d'un Énoch Hébreu, d'une version Grecque traduite ensuite en Éthiopien.

Nous proposons ci après le texte de l'introduction et la première partie seulement.
- Du début au chapitre XIV, c'est la version grecque qui est utilisée.
- À partir du chapitre XV, c'est la version éthiopienne.

Dans le chapitre XXII, vu les variantes et l'importance du sujet, les deux versions sont citées.


Analyse du Livre d'Énoch ( I Hénoch ).

Le livre d'Énoch se compose:

- D'une Introduction (Chapitres I-V)

- Et de cinq parties:

  1. Chute des anges et assomption d'Énoch. (Chapitres VI à XXXVI)

  2. Livre des paraboles (Chapitres XXXVII-LXXI)

  3. Livre des changements des luminaires du ciel (Chapitres LXXII-LXXXII)

  4. Livre des songes (Chapitres LXXXIII-XC)

  5. Livre de l'exhortation et de la malédiction (Chapitres XCI-CV)


Le Livre des Secrets d'Énoch ( II Hénoch )

Énoch est élevé au ciel pour y recevoir la connaissance de ces régions et de leurs mystères. Dieu lui raconte comment il a créé le monde et lui livre des vues sur l'avenir. Le livre aurait été composé à Jérusalem, en grec, par un Juif au début du Ier siècle de notre ère. Nous n'avons conservé que deux versions en vieux slave, l'une plus longue l'autre plus courte.

Source : Médiathèque baha'ie


Le Livre hébreu d'Énoch ( ou III Hénoch ou le Livre des palais )

Le Livre hébreu d'Énoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch est un monument de la mystique angélologique juive ancienne. Difficile à dater historiquement (vers le Vème siècle, en Babylonie ?), il intègre l'antique tradition apocalyptique relative à la figure d'Énoch, en lui donnant une nouvelle dimension compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique d'Énoch a suscité une immense littérature qui débute dès le IIème siècle avant notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres d'Énoch conservés en éthiopien et en slave ont déjà fait l'objet de traductions françaises, ce qui n'était pas le cas de la version que nous proposons.

Cette mystique hénochienne de type apocalyptique place à la tête des puissances célestes l'archange Métatron, qui n'est autre que le patriarche antédiluvien transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l'homme qui s'achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des Palais se présente comme le récit que l'ange Métatron fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses populations angéliques ainsi que de sa propre métamorphose. Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrashiques, ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation de la cabale au moyen âge et de la mystique des piétistes juifs franco-rhénans dont il fournit un certain nombre de clés indispensables.

Source : Médiathèque baha'ie


Le Livre d'Hénoch existe en diverses versions :

Une version JUIVE.

La découverte des manuscrits de la Mer Morte de Qumram a permis d'établir que le personnage d'Énoch était déjà une référence centrale dans la littérature kabbalistique juive dès le début de l'ère chrétienne. En hébreu, le mot " Hénok " signifie initié ou " initiant ". Il existe une littérature mystique juive à propos du patriarche Énoch, dite des " Hekhalot " ou " Palais Mystiques ". Elle est reliée à la tradition de la Merkabah ou " Chariot Divin ". Son véritable nom est le Sefer Ha-Hekhalot ou Livre des Palais, attribué à un grand prêtre ayant vécu en martyr, au IIème siècle après J.-C. Dans cet ouvrage, il raconte son ascension mystique dans les cieux, sa vision de la Merkabah et sa rencontre avec l'Archange Metatron. Celui-ci lui confie qu'avant d'être élevé par Dieu à la dignité d'Archange suprême, il avait été le patriarche Énoch. Metatron-Énoch narre alors au prêtre son ascension jusqu'au 7e ciel et sa visite des Palais, gardés par diverses hiérarchies angéliques. Cette version est quelque peu délaissée par les érudits vu qu'Hénoch y est divinisé.

Une version ETHIOPIENNE.

En 1768, James Bruce, un noble appartenant à la franc-maçonnerie écossaise se rendit en Éthiopie dans l'intention secrète de mettre la main sur le Livre d'Énoch. Ses efforts furent récompensés puisqu'il mit la main sur trois exemplaires et les rapporta en Europe, en 1773. Il garda un exemplaire, les deux autres furent respectivement cédés à la Bodleian Library d'Oxford et à la Bibliothèque nationale de Paris. Il fallut attendre 1821 pour qu'une traduction anglaise du Livre d'Énoch paraisse.

Disséminés aux quatre coins de l'Europe, perdus dans des bibliothèques, on retrouva " par hasard " d'autres fragments et exemplaires du texte énochien en éthiopien, en grec, en latin. Avec la découverte des manuscrits de Qumrân écrits en araméen, on put vérifier l'authenticité et l'ancienneté du Livre d'Énoch.


Source : Meline




Notes de Encyclopaedia Gentium Boni

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Hénoch, un homme de foi
Myhlah-ta Kwnx Klhtyw
(Genèse 5:21-24)
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Traduction (Encyclopaedia Gentium Boni)

Genèse 5
5:21 Hénoch vécut 65 ans, puis il devint père de Mathusalem.
5:22 Après la naissance de Mathusalem, Hénoch marcha avec Dieu trois cents ans, et devint père de fils et de filles.
5:23 Tous les jours d'Hénoch furent de 365 ans.
5:24 Hénoch marchait avec Dieu, puis il ne fut plus, car Dieu l'enleva.


Notes (Encyclopaedia Gentium Boni)

Kwnx, Hénoch (consacré, dédié) 3139-2774 avant J.-C. * Septième depuis Adam.
Il vécut à une époque où l'humanité commençait à sombrer dans le chaos sous l'impulsion satanique.
Son récit précède celui des Nephilim, qui donnèrent naissance aux géants, ces hybrides d'une force et d'une violence rares.
D'après Jude 1:14-15, Jéhovah se servit de lui comme prophète, pour annoncer un jugement contre les impies (cf. 1 Henoch V, 10 : "Pour vous, impies, pour vous la malédiction"). Voilà qui dut lui occasionner des heurts avec ses contemporains... Hébreux 11:5 affirme qu'il fut transféré (metete,qh) pour ne pas voir la mort.

Certains prétendent qu'il est monté au Ciel. Ceci n'est pourtant pas possible (voir : Note RFB) – Jésus l'a dit lui-même – aucun homme n'est jamais monté au ciel (Jean 3:13).


Il faut plutôt comprendre que Jéhovah, en abrégeant lui-même sa vie, lui épargna une mort violente, et peut-être l'outrage de sa dépouille par ses ennemis.

Car Hénoch, en cette génération impie, n'aurait pu échapper à une mort précoce. Sans doute Dieu fit-il disparaître son corps tout comme il fit disparaître le corps de Moïse (mais dans un autre contexte pour Moïse : afin qu'il ne fasse pas l'objet de vénération, Deutéronome 34:5-6; Jude 1:9).

Il existe un apocryphe daté du IIe siècle avant J.-C. environ (la citation de Jude 14 s'inspire d'une tradition de ce texte; voir aussi 2 Pierre 2:4,10,17), appelé Le Livre d'Hénoch, qui n'est bien sûr pas de la main de ce prophète de Jéhovah et qui, entre autres, décrit de manière plus précise que le récit de la Genèse comment des anges déchus (les veilleurs ou vigilants) eurent des rapports avec des humaines, quels géants en naquirent (cf. 1 Hénoch VII,3-5), et surtout qu'ils enseignèrent aux humains la sorcellerie, les enchantements, mais aussi certaines sciences (1 Hénoch VI-VIII).

Justin Martyr, Irénée, Origène, Clément d'Alexandrie et Tertullien l'estimaient canonique. Il fut relégué au rang des apocryphes lors du Concile de Laodicée (364) et le document disparu totalement jusqu'en 1773 où il fut redécouvert en Éthiopie.

Le récit de Genèse 5:21-24 a exercé très tôt une fascination irrésistible dans le monde ancien. Des fragments retrouvés à Qumrân en témoignent. Citons l'introduction au Livre des Géants (in : M. Wise, M. Abegg, Jr, E. Cook, Les manuscrits de la mer Morte, éd. Perrin, 2003, pp.298-303) dont on a retrouvé des fragments à Qumrân:

"Il est certain que le patriarche Hénoch était aussi connu des anciens qu'ignoré des lecteurs modernes de la Bible. En effet, après avoir donné son âge (365 ans), le livre de la Genèse dit seulement de lui qu'il "marcha avec Dieu" et qu'ensuite qu'il "ne fut plus, Dieu l'ayant pris" (Genèse 5:24). La noblesse de son existence et le mystère de sa fin contribuèrent à faire de lui un personnage extrêmement fascinant autour duquel devait naître tout un cycle de légende (...). Selon le Livre d'Hénoch, le mélange des mondes angéliques et humains se produisit en fait à l'initiative de Chemihaza, le chef des anges pervers, qui incita deux cents autres anges à cohabiter avec les femmes. De ces unions contre nature naquirent des anges qui mesuraient 150 mètres de haut [* 1 Hénoch VII,3 : 300 coudées, soit env. 130 mètres !!!]. Anges pervers et géants se mirent ensuite à opprimer les hommes et à leur enseigner la pratique du mal. C'est pourquoi, Dieu résolut d'emprisonner les anges jusqu'au jugement dernier et de détruire la Terre par un déluge. Les efforts d'Hénoch qui intercéda auprès du Ciel en faveur des anges déchus devaient rester vain (Hénoch 6-16). Le Livre des Géants reprend une partie de ce récit, et s'attarde sur les exploits des géants, en particulier des deux enfants de Chemihaza, Ohya et Hahya."

Les anges apportent la connaissance mais le chaos :
1Q23 Frag 9, 14, 15 :

(...) ils connaissaient les secrets de (...) (...le pé)ché était grand sur la terre (...) (...) et ils tuèrent de nombreux (...) (...ils engendrèrent) des géants (...)

Exploitent la fécondité de la terre :
4Q531 Frag 3 :

tout ce que la terre produisait (...) les grands poissons(...) le ciel avec tout ce qui poussait (...) les fruits de la terre et toutes les sortes de céréales et tous les arbres(...) les bêtes sauvages et les reptiles... tout ce qui rampait sur la terre et ils observèrent tout (...) toute action violente et expression (...) mâle et femelle, et parmi les humains (...)

Projettent de se livrer à des actes contre nature :
1Q23 Frag 1, 6 :

(deux cents) baudets, deux cents ânes, deux cents... béliers du troupeau, deux cents boucs, deux cents bêtes des champs de chaque animal, de chaque espèce d'oiseau (...) pour opérer des croisements (...)

La corruption démoniaque engendre violence et perversion :
4Q531 Frag 2 :

ils souillèrent (... ils engendrèrent) géants et monstres (...) ils engendrèrent, et alors toute (la terre fut corrompue...) (...) de son sang et par la main de (...) (géants) qui ne leur suffisait pas et (...) et ils cherchaient à dévorer beaucoup de (...) les monstres l'attaquèrent.

Une série de rêves fait comprendre aux géants qu'un déluge vient (qui supprimera les chefs terrestres, non les anges déchus) :
4Q531 Frag 1 :

(Je suis un) géant, et par la force puissante de mon bras et par la grande force qui m'est propre (... toute) créature mortelle, et je leur ai fait la guerre; mais je ne suis pas (...) capable de leur tenir tête, car mes adversaires (...) résident dans (les cie)ux, et ils habitent dans les saints lieux. Et pas (...) ils sont plus forts que moi (...). de la bête sauvage est venu, et l'homme sauvage ils (me) surnomment.

Ici intervient Hénoch, à qui les géants demandent d'interpréter leurs songes. Il leur annonce un terrible jugement, à moins qu'ils ne se repentent (4Q530 Frag 2).

On le constate, la trame de ces fragments n'est pas très différente de celle contenue en 1 Hénoch, et nous renseigne beaucoup sur le folklore apocalyptique juif.


Documents en ligne

Le livre d'Hénoch

Le Livre d'Hénoch (1 Hénoch + Le livre des Géants [en anglais]) sur GoDieu.com au format MS-Word (DOC).
Le Livre d'Hénoch (1 Henoch + Le livre des Géants [angl]) ou format MS-Word (DOC)
The Book of the Giants (Dead Sea Scrolls Fragments) (ou ICI)
1Q201
The Greek Fragments of Henoch from Qumrân Cave 7 (Ernest A. Muro, Jr, Revue de Qumrân, 70)
The Book of Enoch traduction anglaise par R.H. Charles
   (in : The Apocrypha and Pseudepigrapha of the Old Testament, The Clarendon Press, 1917)
The Book of Enoch - traduit de l'éthiopien par George H. Schodde (1882)
• Voltaire, Dictionnaire philosophique.
1 Enoch (présentation)

Sur Hénoch

Jewish Encyclopedia
Dictionnaire historique de la Bible, Calmet / Migne
Catholic Encyclopedia
Early Jewish Writings


hns Myssw smx : très bizarrement, la LXX situe la naissance de Mathusalem en la 165e année d'Hénoch [e`kato.n kai. e`xh,konta pe,nte e;th], et lui accorde donc 200 autres années de vie. La BHS [et aussi la VLG] par contre situe la naissance de Mathusalem en la 65e année d'Hénoch, et indique qu'il vécut encore 300 ans après. La LXX s'appuie peut-être sur un manuscrit hébreu antérieur à celui de la BHS. Peut-être est-ce une leçon originelle. Elle pourrait s'expliquer par l'omission de trois lettres seulement en hébreu: ham, cent.

Myhlah-ta Kwnx Klhtyw : Hénoch marchait avec Dieu : Cette expression qui revient pas moins de deux fois dans notre passage, est un éloge, puisqu'on ne la trouve appliquée qu'à Hénoch et Noé. Klhtyw : waw conv. + hitpael de Klh, "aller, marcher". Cette remarquable image implique une relation étroite, une intimité : Hénoch était donc un adorateur fidèle de Dieu. Bien qu'il n'eût pas la loi, sa conscience (comme celle, plus tard, de Joseph confronté à la femme de Potiphar) lui dictait sa conduite. Et sans aucun doute connaissait-il la première prophétie divine – une promesse merveilleuse – celle de Genèse 3:15, prémices de la venue du Messie. Il pouvait donc à juste titre avoir la foi (Hébreux 11:5), sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu (Hébreux 11:6). De manière intéressante, la LXX traduit Myhlah-ta Kwnx Klhtyw par euvhre,sthsen de. Enwc tw/| qew/|, i.e. Hénoch fut agréable à Dieu... (et de même pour Noé).

wdylwh yrxa : wdylwh, inf. construit hiphil du vb. dly, "engendrer". + suff. poss. 3e ps : littéralement : le fait pour lui d'avoir engendré (ou son fait d'engendrer). La LXX rend très bien cette tournure : to. gennh/sai auvto.n. L'expression peut donc se traduire soit : "après qu'il eut engendré..." ou plus idiomatiquement "après la naissance de...". L'expression wdylwh yrxa se rencontre 18 fois dans l'AT, donc 17 dans la Genèse, et une fois en Lévitique.

wnnyaw : Nya + pron.person. 3e ms (awh): le verbe est implicite (cf. Gesenius §152m): il ne fut plus [là], ou il disparut. Cette expression apparaît 12 fois [Gen. 5:24; Job 3:21; 23:8; 24:24; 27:19; Ps. 37:10; 103:16; Prov. 23:5; Eccl. 6:2; Ésa. 19:7; Jér. 49:10; 50:20], pas dans les contextes les plus joyeux...LXX ouvc hu`ri,sketo, on ne le trouva plus.

Myhla wta xql : expression énigmatique et d'une rare concision, qui a enflammé l'imagination de beaucoup d'auteurs, notamment pendant la période intertestamentaire [cf. supra pour l'interprétation]. Lit. Dieu le prit. Plus tard, Élie connut un sort similaire (2 Rois 2:11), ce qui explique l'abondance des représentations d'Hénoch accompagné d'Élie dans l'iconographie. L'auteur de l'épître aux Hébreux, quand il fit allusion à ce passage, cita d'après la LXX, employant le verbe metati,qhmi, changer de place, transférer (cf. Bailly, Thayer). Latin tulit, ind. parf. de fero, "prendre", "emporter"


Traduction (Septante)

Genèse 5
5:21 kai. e;zhsen Enwc e`kato.n kai. e`xh,konta pe,nte e;th kai. evge,nnhsen to.n Maqousala
5:22 euvhre,sthsen de. Enwc tw/| qew/| meta. to. gennh/sai auvto.n to.n Maqousala diako,sia e;th kai. evge,nnhsen ui`ou.j kai. qugate,raj
5:23 kai. evge,nonto pa/sai ai` h`me,rai Enwc triako,sia e`xh,konta pe,nte e;th
5:24 kai. euvhre,sthsen Enwc tw/| qew/| kai. ouvc hu`ri,sketo o[ti mete,qhken auvto.n o` qeo,j

Traduction (Vulgate)

Genèse 5
5:21 porro Enoch vixit sexaginta quinque annis et genuit Mathusalam
5:22 et ambulavit Enoch cum Deo postquam genuit Mathusalam trecentis annis et genuit filios et filias
5:23 et facti sunt omnes dies Enoch trecenti sexaginta quinque anni
5:24 ambulavitque cum Deo et non apparuit quia tulit eum Deus


Quelques références

Ces articles ne reflètent pas nécessairement mes opinions ou analyses. Ils ont sélectionnés pour proposer un panorama des interprétations actuelles sur les sujets les plus intéressants, curieux ou polémiques.

Timothy J. Cole, "Enoch, a Man Who Walked with God," Bibliotheca Sacra 148 (July-Sept. 1991) 288-97 [ou PDF]


Source : Encyclopaedia Gentium Boni