Le symboles de Nimrod et de Baal-Berith.
Figure 36

Le symboles de Nimrod et de Baal-Berith*.

Nemrod, le puissant mis en pièces.

* BRYANT : La première figure, le taureau coupé, est du Vol. III, p. 303 ;
   La seconde, le dieu sur le poisson, du Vol. III, p. 338.

La figure du taureau coupé est un autre symbole de ce qui est représenté par le gros arbre coupé (voir la Figure 27, p. 147 et "Noël et le Jour de la dame".), c'est-à-dire Nemrod comme le puissant mis en pièces au milieu de sa gloire et de sa puissance.

L'homme-taureau le symbolise car prince et taureau ont le même nom. Le poisson au-dessus du taureau indique la transformation qu'il devait subir à sa mort par ses ennemis : l'histoire de Mélikerta, qui avec sa mère Ino, fut jetée dans la mer et devint une déesse de la mer (SMITH's Class. Dict., "Athamas", p. 100) n'est qu'une autre version de l'histoire de Bacchus, car Ino était sa nourrice (SMITH, sub voce "Dionysus", p. 226.). Or, sur la seconde médaille, Mélikerta, appelée Paloemon, monte triomphalement sur un poisson, après ses épreuves, avec un sapin ou un pin, symbole de Baal-Berith, "dieu de l'alliance" (voir p. 147 et comparé ceci avec ce qui est énoncé concernant l'arbre de Noël, nous montre comment le sapin est venu à être identifié comme le caractère de l'arbre de Noël.).

Le nom Ghelas, au-dessus du taureau coupé et du poisson est équivoque. Appliqué au poisson, il vient de ghela, "se réjouir ou bondir de joie", comme les dauphins font dans la mer. Appliqué à la divinité représentée par le poisson et le taureau, il vient de gheda, "révéler", car elle était le révélateur de la bonté et de la vérité (WILKINSON, Vol. IV, p. 189).