Le continent MU (ou Lémurie)

Il existe en Inde deux séries de tablettes anciennes dites de Naacal, découvertes par James Churchward et une importante collection de pierres gravées, découvertes au Mexique par William Niven qui selon les experts sont des extraits des Écritures inspirées et sacrées de Mu, le fameux continent disparu dont parle la légende. Les tablettes de Naacal portent les symboles et les caractères Naga : la légende affirme qu'elles ont été rédigés dans la mère patrie, puis transportées en Birmanie et en Inde. Les Naacals ayant quitté la Birmanie voici plus de 15 000 ans, elles ne peuvent donc être postérieures à ce départ. L'écriture des tablettes mexicaines est encore celle de Mu; ces pierres datent d'au moins 12 000 ans : elles font un récit de la Création et des origines de la Vie et «confirment tout en les complétant» les tablettes Naacal trouvés en Inde par James Churchward. Elles «établissent indubitablement qu'il a existé sur la Terre, dans la nuit des temps, une civilisation qui était par bien des aspects supérieure à la nôtre et très en avance...» Elles témoigneraient du «fait stupéfiant que Babylone, la Perse, l'Égypte... n'auraient été que «les derniers feux rougeoyants de la première grande civilisation», laquelle aurait vu le jour en Amérique du Nord et en Orient « où Mu fonda ses premières colonies...»

Le récit de la destruction de Mu, la mère patrie de l'Homme, est bien étrange, en vérité. Il nous donne la solution du mystère des traces blanches des mers du Sud et nous apprend comment une grande civilisation s'est épanouie au centre du Pacifique, pour être complètement effacée en une nuit. Il y a quelques lustres, les savants auraient douté de la possibilité de l'existence en plein centre du Pacifique d'un vaste continent comme Mu. Mais depuis lors, des documents ont été découverts, des comparaisons faites, qui prouvent que ce continent a existé. Les preuves sont diverses.

Premièrement il y a les tablettes sacrées découvertes dans un temple indien et déchiffrées avec l'aide d'un prêtre érudit. Ces tablettes ont donné un premier aperçu de Mu et ont lancé pas mal d'explorateurs dans une quête à travers le monde entier. Elles ont été écrotes par les Naacals, soit en Birmanie, soit dans la mère patrie. Elles racontent comment les Naacals sont venus de ce continent au milieu du Pacifique. Elles racontent aussi l'histoire de la création de l'homme sur cette terre. Des documents moins anciens écrits à Mayax, en Égypte et en Inde, nous décrivent la destruction de cette terre de Mu, quand la croûte terrestre s'est couverte pour plonger tout le continent dans un abîme d'eau et de feu. Puis les eaux du Pacifique se sont refermées sur ce qui avait été une puissante civilisation.

Des documents concordants

Ensuite, il y a une confirmation de l'existence de Mu dans d'autres anciens manuscrits, parmi lesquels un classique comme l'épopée hindoue Ramayana, écrite par l'historien Valmiki sous la dictée de Narana, grand-prêtre des temples Rishi (sacrés) à Ayhodia, qui lui lisait les anciennes archives du temple. Valmiki dit que les Naacals sont « venus en Birmanie de leur terre natale à l'Est », c'est-à-dire de l'océan Pacifique. Un autre document confirme le récit des tablettes sacrées et de Valmiki; c'est le manuscrit Troano qui se trouve aujourd'hui au British Museum. Il s'agit d'un très ancien livre Maya écrit au Yukatan. Il est question de la « Terre de Mu », employant les mêmes symboles de Mu que nous trouvons en Inde, en Birmanie et en Égypte. Nous avons encore une référence avec le Codex Cortesianus, un livre Maya à peu près contemporain du Manuscrit Troano. Et puis il y a le Document de Lhassa, des centaines d'écrits de Grèce, d'Amérique centrale, du Mexique et les peintures rupestres dans les grottes troglodytes des États de l'Ouest des États-Unis.

Du Mexique au Japon, des analogies troublantes

Enfin il existe des ruines, qui, par leur situation et les symboles qui les décorent, nous parlent du continent de Mu, la mère patrie de l'Homme.

Dans les îles des Mers du Sud, notamment à Mangaia, Tonga-tabou, Panape, les Mariannes et l'île de Pâques, on trouve aujourd'hui des vestiges d'anciens temples de pierre et d'autres restes monolithiques remontant à l'époque de Mu. À Uxmal, au Yucatan, un temple en ruine porte des inscriptions commémoratives des « Terres de l'Ouest, d'où nous venons »; et l'extraordinaire pyramide mexicaine, au sud-ouest de Mexico, a été élevé, selon ses inscriptions, comme un monument commémorant la destruction de ces mêmes « Terres de l'Ouest ».

Et puis il y a l'universalité de certains anciens symboles et coutumes découverts en Égypte, en Birmanie, en Inde, au Japon, en Chine, dans les îles du Pacifique, en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et chez certaines tribus d'Amérique du Nord. Ces symboles et coutumes sont si semblables qu'il ne fait pas de doute qu'ils ont une ressource commune : MU. Tout cela nous permet de suivre le récit de la destruction de Mu.

Un véritable paradis terrestre

Ce continent était une immense plaine vallonée, s'étendant au nord de Hawaii vers le sud. Une ligne tracée entre l'île de Pâques et les Fidjis formait sa limite méridionale. Son étendue était de plus de huit mille kilomètres d'est en ouest, et de plus de cinq mille du nord au sud. Le continent était formé de trois terres, divisées par d'étroits chenaux ou détroits.

Il y a longtemps, très longtemps, dans des temps très anciens – plusieurs milliers d'années – mais au bord de ce que nous appelons les temps historiques, il existait un vaste continent au milieu de l'océan Pacifique où nous ne voyons aujourd'hui que la mer et le ciel et de petits archipels que nous appelons les îles des Mers du Sud.

C'était un très beau pays tropical, couvert de vastes plaines. Les vallées et les plaines étaient fertiles, de l'herbe croissait et il y avait des champs cultivés, alors que les collines étaient ombragées par une belle végétation tropicale. Aucune montagne ne se dressait dans ce paradis terrestre, car les montagnes n'avaient par encore été poussées des entrailles de la terre.

Ce grand pays riche était arrosé de nombreux fleuves et ruisseaux, qui serpentaient entre les collines basses et les plaines fertiles. La végétation luxuriante couvrait toute la contrée d'une magnifique parure verte. Mille fleurs odorantes s'épanouissaient sur les arbres et les buissons ; les plages étaient bordées de grands palmiers et le long des rivières de hautes fougères se balançaient à la brise. Dans les vallées, les rivières formaient des lacs autour desquels fleurissait le lotus sacré. Des papillons aux mille couleurs voletaient sous les arbres et des oiseaux-mouches bourdonnaient de fleur en fleur, brillant comme des joyaux ailés au soleil.

Dans les forêts vierges erraient des troupeaux de puissants mastodontes et d'éléphants agitant leurs immenses oreilles pour chasser les insectes importuns.

64 millions d'êtres humains

Le grand continent grouillait d'une vie heureuse sur laquelle 64 000 000 d'êtres humains (manuscrit Troano) régnaient en maîtres. De larges routes allaient dans toutes les directions, comme une toile d'araignée, et les pierres qui les pavaient étaient si bien jointes que l'herbe ne pouvait pousser entre les dalles (tablette de l'île de Pâques).

À cette époque, les 64 000 000 d'habitants formaient dix tribus, ou « peuples » distincts les uns des autres, mais sous le même gouvernement.

Bien des générations auparavant, le peuple s'était choisi un roi et avait ajouté le préfixe Ra à son nom. Il devint alors le chef hiératique et l'empereur sous le nom de « Ra Mu ». L'empire s'appela l'Empire du Soleil.

Tout le monde professait la même religion, adorant la Divinité sous forme de symboles. Tous croyaient à l'immortalité de l'âme, qui retournait éventuellement à la grande source d'où elle était venue.

Si grand était leur respect de la Divinité qu'ils ne prononçaient jamais Son nom et dans leurs prières et leurs supplications s'adressaient toujours à Lui par l'entremise d'un symbole. « Ra le Soleil » était le symbole collectif de tous Ses attributs. Grand-prêtre, Ra Mu était le représentant de la Divinité. Il était bien entendu que Ra Mu ne devait pas être adoré, car il n'était qu'un représentant.

Un peuple très beau et très pacifique

À cette époque, le peuple de Mu était hautement éclairé et civilisé. Il n'y avait pas de sauvagerie sur terre, et il n'y en avait jamais eu, car tous les peuples de la terre étaient enfants de Mu et sous la suzeraineté de la mère patrie.

La race dominante, sur la terre de Mu, était une race blanche; le peuple était très beau, avec une peau claire ou légèrement dorée, de grands yeux très doux de couleur sombre, et des cheveux noirs raides. En dehors de cette race blanche, il y en avait d'autres, à peau jaune, brune ou noire. Mais elles ne dominaient pas.

Ces habitants de Mu étaient de hardis marins et navigateurs qui parcouraient le monde à bord de leurs vaisseaux de l'océan de l'est à celui de l'ouest et des mers du nord à celles du sud. Ils étaient également de grands architectes qui bâtissaient des temples immenses et des palais en pierre. Ils sculptaient et dressaient aussi de gigantesques monolithes, comme monuments.

Il y avait sur la terre de Mu sept villes principales, sièges de la religion, des sciences et de l'érudition. Et beaucoup d'autres grandes villes et agglomérations étaient disséminées sur les trois terres.

De nombreux ports étaient construits à l'embouchure des fleuves d'où les navires partaient pour tous les horizons, et où le commerce était florissant. La terre de Mu était le grand centre de la civilisation et du commerce; tous les autres pays du monde n'étaient que ses colonies. Ses navires transportaient sans cesse des passagers et des marchandises vers les diverses colonies.

Le cataclysme

Alors que cette nation puissante était à son zénith, couverte d'innombrables temples et monuments, elle fut la victime d'un cataclysme.

Des grondements montant des entrailles de la terre suivis de secousses telluriques et d'éruptions volcaniques secouèrent sa partie méridionale. Tout le long des côtes, d'immenses raz de marée recouvrirent les plaines et engloutirent les villes superbes. Les volcans crachèrent des flammes, de la fumée et de la lave. Le pays étant plat, la lave ne s'écoula pas mais s'ammoncela, formant des pyramides qui devinrent plus tard des rochers, et que l'on peut voir aujourd'hui sur certaines des îles du Sud. Enfin, les volcans se calmèrent et s'éteignirent.

Après la catastrophe, le peuple de Mu surmonta sa frayeur. Les villes détruites furent reconstruites et la vie continua.

Plusieurs générations après ce cataclysme, alors que le phénomène était presque oublié, Mu fut une nouvelle fois victime de tremblements de terre. « Tout le continent se souleva et roula comme les vagues de l'océan. La terre trembla et se secoua comme les feuilles des arbres dans un orage. Temples et palais s'écroulèrent, monuments et statues furent renversés. Les villes n'étaient plus que ruines.» (Manuscrit Troano, Codex Cortesianus et Document de Lhassa.)

Tandis que la terre se soulevait et retombait, frémissait et tanguait, les feux souterrains jaillirent, perçant les nuages dans un brasier grondant de cinq kilomètres de diamètre. Les flammes rejoignaient les éclairs qui zébraient le ciel. Une épaisse fumée couvrait le continent. De nouveau, des raz de marée gigantesques déferlèrent sur les plaines. Les villes et tous leurs habitants disparurent dans les flots.

Dans un bouillonnement dantesque

Quand le soleil couchant apparut à l'horizon sous la chape de fumée noire qui recouvrait tout le continent, on crut voir une boule de feu, transcendante et furieuse. Lorsqu'il eut sombré derrière l'horizon, les ténèbres opaques régnèrent, dissipées de temps en temps par les éclairs.

Pendant la nuit, Mu fut complètement détruite. Dans un fracas d'apocalypse, la terre condamnée sombra, au plus profond des flammes de l'enfer « dans un océan de feu » qui prenait ainsi possession de sa victime. Mu et ses 64 000 000 d'habitants furent sacrifiés.

Tandis que Mu sombrait dans son abîme ardent, une autre force s'attaquait à elle, cent trente millions de mètres cubes d'eau ! De tous côtés, les gigantestques vagues venaient s'écraser. Elles se rencontrèrent au centre de la terre engloutie, et ce fut un bouillonnement dantesque.

Les sommets, aujourd'hui les îles dans le Pacifique

Mu, la mère patrie de l'Homme, avec ses villes orgueilleuses, ses temples et ses palais, ses arts, ses sciences et sa culture, n'était plus qu'un rêve du passé. L'eau était son linceul. Cette catastrophe fut le premier pas de la destruction de la première grande civilisation de la Terre.

Pendant près de 3 000 ans, la destruction de Mu a jeté un voile épais sur cette partie de la Terre. On commence à lever ce voile, mais il reste encore bien des régions cachées.

Quand le continent fut déchiré et englouti par suite de certains phénomènes, des hauteurs et des bandes de terre demeurèrent à la surface des eaux. Elles formèrent des îles et des archipels, mais elles étaient déchiquetées par les éruptions volcaniques.

Après avoir recouvert le terre et tout ce qu'elle contenait, les eaux se calmèrent, comme satisfaites de leur oeuvre destructrice, et ces eaux s'appellent aujourd'hui l'océan Pacifique. Jamais nom n'a été plus ironiquement attribué !

De pitoyables survivants

Sur ces îles perdues dans la mer tourmentée, les survivants de la population de Mu se tassaient, attendant avec angoisse la fin des terribles secousses. Ils avaient vu leurs temples et leurs palais, leurs navires et leurs routes disparaître à jamais. Presque toute la population avait été engloutie. Les quelques rescapés de la mère patrie de l'Homme s'aperçurent qu'ils n'avaint rien, pas d'outils, pas de vêtements, pas d'abris, peu de terre, pas de nourriture. La mer bouillonnait tout autour de leurs refuges et au-dessus de leurs têtes des nuages de fumée, de vapeur et de cendre cachaient le soleil amical, éteignaient toute lumière. Les cris de désespoir de leurs compatriotes résonnaient encore à leurs oreilles. C'était un tableau d'horreur pour ceux qui en avaient réchappé mais qui étaient condamnés à mourir de faim et de froid. Rares furent ceux qui purent survivre à l'effroyable épreuve et nombreux furent ceux qui moururent misérablement.

Les îles de mers du Sud sont tout ce qui reste de ces terres sauvées, et certains de leurs habitants peuvent prétendre être les descendants directs du peuple de Mu.

Au bout de quelques jours, la fumée et les vapeurs sulfureuses se dissipèrent enfin. Le soleil perça le voile de nuages. Les nouvelles îles étaient hantées par des hommes et des femmes terrifiés, ceux qui avaient eu assez de chance pour ne pas mourir. Ils devaient être bien pitoyables, ces survivants de la plus grande catastrophe du monde !

Retombés dans la plus basse sauvagerie

Dans ces circonstances, il est assez facile d'imaginer ce qui arriva. Nombreux étaient ceux que l'horreur avait rendus fous, d'autres priaient que la mort les délivrât de leurs souffrances intolérables. Pour exister, simplement, il ne leur rester qu'un recours : descendre au plus profond de la sauvagerie et, pour un temps du moins, se nourrir les uns des autres.

Les peaux des bêtes, s'il en restait, et les feuilles des arbres allaient être à l'avenir leurs seuls vêtements. Des pierres, des lances et des flèches seraient leurs armes de défense. Ils devaient fabriquer leurs outils avec des coquillages et des silex. Mais le principal, n'était-ce pas la nourriture ? Sans aucun doute, beaucoup moururent de froid, de faim et de peur, et à leur mort leurs corps servaient d'aliments aux survivants. Ainsi débutèrent le cannibalisme et la sauvagerie. Ainsi, les survivants de la plus grande civilisation du monde tombèrent dans la plus basse sauvagerie, qui s'est perpétuée presque jusqu'à nos jours.

James Churchward

Source : MU le continent perdu


MU Le continent perdu

Préface

En des temps immémoriaux existait dans l'océan pacifique un vaste continent dont le centre se trouvait situé un peu au sud de l'équateur. Ce continent s'appelait MU.

À en juger par les vestiges qui demeurent aujourd'hui à la surface des mers, sa superficie couvrait quelques 10 000 km d'est en ouest et environ 5 000 km du nord au sud. Toutes les îles du pacifique, isolées ou en archipels, faisaient jadis partie du continent de MU dévastés il y a quelque 12 000 ans par un cataclysme.

Des tremblements de terres et des éruptions volcaniques détruisirent toute une civilisation et les eaux du pacifique engloutirent toute une population évaluée à soixante millions d'habitants.

L'Île de Pâques, Tahiti, les Samoas, les îles Cook, les Tongas, l'archipel Marshall, les Gilbert, les Carolines, les Mariannes Hawaii et les marquises sont tout ce qui reste de cet immense continent dont l'existence est confirmée par d'innombrables légendes indiennes, chinoises, birmanes, tibétaines et cambodgiennes, ainsi que par des tablettes, des inscriptions, des symboles découvert dans le Yucatan et en Amérique centrale ou dans les îles océaniennes, sans parler des vestiges préhistoriques d'Amérique du nord, des ouvrages des philosophes de la Grèce antique et des inscriptions égyptiennes.


Tout ces écrits prouvent que ce grand continent a existé et que ce fut là que l'homme fit son apparition sur la terre, il y a deux cent mille ans.

Le continent de MU n'était autre que le jardin d'Éden de la bible. Lors de sa destruction, sa population étaient extraordinairement civilisée et ses progrès scientifiques dépassaient tout ce que nous pouvons connaître aujourd'hui, ce qui n'a rien de surprenant, puisque ce peuple avait deux cent mille ans d'expérience, alors que nos débuts scientifiques ne remontent guère qu'à 500 ans.

Les grandes civilisations des anciens empires orientaux, Babylone, l'Inde, l'Égypte etc... n'étaient que les derniers feux de la civilisation de MU, ses enfants qui moururent quand elle ne fut plus là.

James Churchward



Quelle meilleure introduction au mystère de MU que celle-ci qui n'est autre que la préface du livre de James Churchward, "l'univers secret de MU". James Churchward rédigea cinq livres consacrés à ce sujet :

• "MU le continent perdu" (Reédité en 1969 aux éditions "J'ai Lu" collection "l'aventure mystérieuse") ;
• "L'univers secret de MU" (Reédité en 1970 aux editions "J'ai Lu" collections "l'aventure mystérieuse") ;
• "The Sacred Symbols of MU" (Édité en 1933) ;
• "The Cosmic Forces of MU" (Édité en 1934) ;
• "The Second Book of the Cosmic Forces of MU" (Édité en 1935).

James Churchward, né en 1850, décédé en 1936 était un britannique, officier de l'armée des indes.

Sa théorie sur le continent de MU repose sur l'étude de deux grandes découvertes, Les tablettes Naacals qu'il découvrit en inde et la découverte par William Niven de 2600 tablettes près de Mexico qu'aucun archéologues ne semblaient être capables de déchiffrer. Tout débuta en 1874 lorsque le jeune officier anglais rencontra un grand prêtre en inde qui se lia d'amitié avec lui et l'initia à la compréhension de la langue ancestrale de MU.

Ensembles, ils entreprirent de traduire un ensemble de tablettes sacrées, les tablettes Naacals, qui étaient archivées depuis des temps immémoriaux au coeur d'un temple de l'inde. Cette découverte fut le début d'une vie entière consacrée à la recherche des preuves de l'existence de ce continent qui fut la "Mère-Patrie" de toute l'humanité.

D'après les faits relatés par James Churchward, il s'avère donc que l'Atlantide ne fut pas le seul continent englouti de l'histoire de l'humanité, mais que, comme l'océan Atlantique avec l'Atlantide, l'océan Pacifique avait jadis eu son continent perdu : le continent de MU ou lémurie selon certaines sources.

Il s'avère également que c'est de ce continent qu'est originaire l'ensemble de l'humanité, toutes races confondues. MU était donc la "Mère-Patrie" d'où partirent les diverses vagues colonisatrices qui essaimèrent sur l'ensemble de la planète. La fabuleuse Atlantide n'étant, dans ce cas de figure, qu'une simple colonie de l'extraordinaire continent de MU.

La colonisation de notre monde s'effectua suivant deux grands axes, au départ de MU, par l'ouest vers l'Asie centrale, puis plus tard par la Chine et l'Égypte, et par l'est en Amérique du nord et en Amérique centrale, puis en Europe et en Afrique en passant par l'Atlantide.

James Churchward fait également référence à divers textes anciens pour appuyer son hypothèse comme, par exemple, le manuscrit de Troano, un ancien livre maya écrit au Yucatan, son âge est estimé entre 1500 et 5 000 ans et il se trouve actuellement au British muséum.

Il mentionne également le Codex Cortesianus qui fut un autre de ces anciens livres Mayas qui échappèrent au regard fanatique de l'évêque espagnol Landa, cet ouvrage se trouve aujourd'hui au Musée national de Madrid.

Il fait allusion également aux document de Lhassa qui furent découvert par Schliemann dans le vieux temple bouddhique de Lhassa au Tibet.

D'ailleurs, concernant ce dernier ouvrage, je ne résiste pas à l'envie de vous en dévoiler un extrait dont le contenu ainsi que la morale ne me semble pas dénué d'intérêt à notre époque (mais ce n'est bien sur qu'un avis personnel).

"Quand l'étoile de Bal tomba sur le lieu qui n'est maintenant que ciel et mer, les sept villes avec leur portes d'or et leur temples transparents frémirent et furent secouées comme des feuilles dans la tempête, et un déluge de feu et de fumée s'éleva des palais. Les cris de la multitude montaient dans les airs. Le peuple cherchait refuge dans ses temples et ses citadelles et le sage MU, le Ra Mu hiératique se dressa et lui dit : "N'avais-je pas prédit cela ?"

Et les femmes et les hommes dans leurs beaux vêtements brillants brodés de pierreries se lamentaient : "Mu sauve nous !" Et Mu répliqua : "Vous allez tous mourir avec vos serviteurs et vos richesses, et de vos cendres de nouvelles nations surgiront. Et si elles oublient qu'elles sont supérieures non à cause de ce qu'elles se mettent sur le dos mais à cause de ce qu'elles font, le même sort leur sera réservé"

Les flammes et la fumée étouffèrent les paroles de MU, la terre et tous ses habitants furent mis en pièces et engloutis dans les flots."

Différents vestiges encore visibles de nos jours son également cités comme preuve de l'existence ancienne d'un continent perdu et parmi eux, l'un des plus parlant est, je pense, celui de Tongatabu, ce petit atoll de corail appartient à l'archipel Tonga. Il n'y a pas la moindre parcelle de pierre sur l'île et pourtant on y trouve un immense monument de pierre en forme d'arche composé de deux piliers pesant chacun 70 tonnes reliés par un autre d'environ 25 tonnes.

Comme il n'y a pas de pierre sur l'île (atoll d'origine corallienne) et que les îles les plus proches se trouvent à plus de 200 miles, on peut se demander quels navires les hommes de l'époque possédaient pour transporter une telle masse.

James Churchward énumère ainsi dans son livre "MU le continent perdu" une longue liste de vestiges titanesques qui ne représente pourtant qu'une partie de ce que l'on peut trouver dans les îles du pacifique. Devant ces preuves tangibles, preuves incontestable d'une architecture avancée donc d'une civilisation avancée, on ne peut que conclure qu'à un moment de l'histoire de la terre, il a existé un vaste continent au milieu de l'océan pacifique embrassant tous les groupes d'îles sur lesquels on peut trouver des vestiges anciens et que ce continent connaissait un haut niveau de civilisation.

Je reviendrais ultérieurement sur les découvertes de James Churchward au sein de ce site. Néanmoins, je conclurais, pour l'instant, que si l'on relativise le fait que les ouvrages de James Churchward font appel à des connaissances scientifiques, en géologie notamment, d'une autre époque, et dont la véracité, de nos jours, semble plus que fantaisiste, ainsi que certaines allusions raciales qui n'ont plus de sens à notre époque, il n'en reste pas moins que les ouvrages de James Churchward sont le résultat de toute une vie de recherche qui l'amenèrent à parcourir le monde, des temples du Tibet aux îles du pacifique à la recherche de la vérité concernant nos origines.

Source : MU le continent perdu