"C'est lui, Christ, qui est l'image visible du Dieu invisible, l'origine de toute la création.
(Jean 1:18)

Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses l'Éternel, et toutes choses subsistent par lui."
(Col. 1:15-17)


ÉLOHIM, les anges et les élus.

Il est bien connu que la définition du mot "Dieu" qui en Hébreu est "Élohim", est un terme qui implique une pluralité de majesté dans la divinité (Gen. 1:1,26; 3:22). Ceci est attesté par le Théologien Réformé, Louis Berkof, dans sa "Théologie Systématique": "le terme Élohim est un intensif qui sert à indiquer une plénitude ou totalité de puissances".

Or il est vrai que le mot ÉLOHIM dans l'ancien hébreu porte des sonorités qui évoquent dans l'âme un sens pluriel ; mais de là à dire qu'il signifie une Trinité de personnes distinctes qui forment un seul Dieu n'est pas exact. Il n'existe aucune Trinité de la sorte dans la Parole de Dieu. En fait, cette fausse doctrine de la Trinité Ontologique (spéculative) de trois personnes en Dieu est une invention du Concile de Nicée en l'an 325. Elle fut conçue par le Catholicisme dans le but spécifique d'égarer les élus et de maintenir le monopole des consciences sur les chrétiens nominaux et les peuples incrédules (voir : Subversion de la Trinité Ontologique et The Biblical Trinity, par Jean Leduc). En vérité, comme l’affirme haut et fort toutes les religions monothéistes, il n’y a qu’un seul Dieu indivisible, mais il nous faut réaliser que Élohim est un Dieu multiplex, c'est à dire qu'Il est secondé par toute une armée d'êtres spirituels dont certains sont des émanations individuelles des caractéristiques de l'Esprit ou messagers (anges) de sa gloire, et qui avec un autre groupe sont les membres de cette armée qui exécutent la volonté divine chacun selon leur désignation et leur caractéristiques. Nous pourrions nous satisfaire d'une telle explication, mais il y a plus au mot Élohim que l'on puisse s'imaginer. Ce mot, en parallèle avec certains passages du Nouveau Testament, contient une profondeur inouïe qui risque de déranger la théologie conventionnelle, comme nous allons voir dans ce qui suit.


L'Ancien des jours
Les noms donnés à Dieu dans la Bible disent ce que Dieu est. Ils le disent sans doute mieux que tous les commentaires qui peuvent être faits sur sa personne. – 1. Élohim est certainement l'une des plus anciennes appellations du Dieu de la Révélation. Celle-ci se trouve dans les récits bibliques de la création et de l'époque patriarcale. La Bible seule connaît ce terme. Qu'il ait une origine sémitique, c'est certain : dans les langues cananéenne et chaldéenne, Dieu se disait El (v. Divinités païennes) ; et les descendants d'Abraham devaient se servir de ce nom commun pour désigner leur divinité. Mais en Israël, il prend un caractère tout nouveau. De nom commun, il devient nom propre, le nom du Dieu incomparable. C'est ainsi qu'il s'accompagne toujours d'une épithète qui souligne un aspect, une vertu du même Dieu : El-Schaddai (Dieu Tout-Puissant, Gen. 17:1), El-Elion (Dieu Très Haut, Gen. 14:18), El-Olam (Dieu de l'Éternité, Gen. 21.33), El-Ganna (Dieu Jaloux, Ex. 20:5), El-Hai (Dieu vivant, Jos. 3:10). D'autre part on utilise de préférence la forme pluriel : Élohim. Certains critiques ont soutenu que Élohim étant un pluriel nous avions-là la preuve du polythéisme des anciens hébreux (J. Soury, Baudissin). La preuve, au contraire, que cette assertion est fausse, nous l'avons dans les épithètes et dans les verbes qui accompagnent le mot Élohim dans la Bible, et qui sont toujours au singulier. Ainsi Gen. 1:1 dit, non pas Élohim (les dieux) créèrent, mais : Élohim créa (bara'). En réalité la forme pluriel du Dieu de la Bible évoque le respect voué à Dieu. Il est un pluriel d'excellence, le nom synthétique qui réunit toutes les perfections divines. En même temps, il indique la présence de plusieurs personnes réunies dans la divinité (cf. également le pluriel dans Gen. 1:26; 3:22 : "l'homme est devenu comme l'un de nous..."). Avec cette pluralité de personnes, nous approchons sur le seuil d'une nouvelle révélation, une révélation si fantastique qu'elle éblouira l'esprit des élus.

Mais analysons pour l'instant, le mystère du terme "Élohim", qui apparaît au premier verset de l'Ancien Testament de la Bible Hébraïque : " Au commencement, Élohim créa le ciel et la Terre." (Précisons que nous ne cautionnons ici aucune secte ou mouvement se réclamant de la primauté des Élohim dans notre civilisation comme par exemple le mouvement Raëlien et les Ufologistes avec leur évangile de la science fiction issue de l'Exothéologie.)

En effet les mots ÉLOHIM et ADONAI du texte hébreu de l'Ancien Testament et traduits par Dieu et Seigneur ou Éternel sont les pluriels de Éloah et de Adon et donc devraient être remplacés par Dieux et Seigneurs. D'ailleurs d'après l'imposant traité d'hébreu de FABRE D'OLIVET "La langue hébraïque restituée", ce terme "Élohim" signifie très exactement "Lui-eux-qui-sont", signification qui entre dans le contexte d'une doctrine qui se nomme "la pré-existence des élus".

Dans le Deutéronome chapitre 6 verset 4, les bibles usuelles écrivent : "Écoute Israël Adonai est notre Dieu, Adonai est Un ". Ce qui devrait se traduire en tenant compte des pluriels d'Élohim et d'Adonai : "Écoute Israël les Seigneurs, nos Élohim, les Seigneurs sont Un". On comprend alors dans ce dernier cas, qu'il s'agit là d'une race céleste d'individus, sans doute identiques entre eux comme de vrais jumeaux, ou comme des reproductions d'un être suprême, et appliquant le célèbre adage :"Un pour Tous, et Tous pour Un". Ils peuvent alors agir l'un à la place de l'autre, ont tous les mêmes pouvoirs, et sont donc reconnaissables à distance.


Mais que disons-nous ? Que le mot Élohim indique la présence de plusieurs personnes réunies dans la divinité, une race céleste d'individus qui sont tous identiques et réunis en un seul corps et dirigé par une seule tête. Nous voilà donc entrer dans une étonnante révélation. Nous déclarons ainsi, avec l'appui de la Parole de Dieu, que Élohim est le Corps de Christ, la Cité Céleste, l'Église qui est l'Appel à Renaître. Les citations qui suivent proviennent de la Bible de l'Épée :

"Afin que le Dieu de nous tous, notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ;
Qu'il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l'espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ;
Et quelle est, envers nous qui croyons, l'infinie grandeur de sa puissance, conformément à l'efficacité du pouvoir de sa force,...
Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l'a donné pour chef suprême de l'Église,
Qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous." Éph. 1:17-19,22,23.

"Ainsi, vous n'êtes plus ni des inconnus, ni des étrangers, mais concitoyens des Saints, et de la famille de Dieu ;
Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire,
En qui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint au Seigneur,
En qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être l'habitation de Dieu par l'Esprit." Éph. 2:19-22

"Et ce qui paraissait était si terrible, que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant.
Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d'anges,
De l'assemblée et de l'Appel à Renaître des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d'un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection,
Et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d'Abel." Héb. 12:22-24.


Ces passages nous indiquent clairement la relation du mot Élohim avec celle du Corps de Christ. La pluralité qui nous est indiqué dans les deux est identique. L'apôtre Paul en avait reçu la révélation et c'est avec prudence qu'il nous la transmet :

"Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur.
Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait).
Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait)
Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas possible à l'homme de rapporter." 2 Cor. 12:1-4

"C'est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ;
Si en effet vous avez appris quelle est la libéralité de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous ;
C'est par révélation qu'Il m'a fait connaître ce mystère, comme je viens de l'écrire en peu de mots.
Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l'intelligence que j'ai du mystère de Christ,
Mystère qui n'a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l'Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ;..." Éph. 3:1-5

"Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas une même fonction ;
Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres," Rom. 12:4,5

"Car, comme le corps est un, quoiqu'il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu'ils soient plusieurs, ne forment qu'un corps, il en est de même de Christ.
Car le corps n'est pas formé d'un seul membre, mais de plusieurs." 1 Cor. 12:12,14


Que pouvons nous dire devant le témoignage d'une telle révélation lorsque le Seigneur Jésus lui-même la confirme davantage :

"Jésus dit ces choses ; puis levant les yeux au ciel, il dit : Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ;
Selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, en Jésus-Christ que tu as envoyé.
Je t'ai glorifié sur la terre ; j'ai achevé l'ouvrage que tu m'avais donné à faire.
Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût.
Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi.
Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux...
Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ;
Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu'ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c'est toi qui m'as envoyé.
Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un,
(Moi en eux, et toi en moi), afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé.
Père, je désire que ceux que tu m'as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde." Jean 17:1-5,9,10,20-24


Or comment expliqué que les élus qui sont en Christ sont présent dans l'Assemblée d'Élohim avant même la fondation du monde, et qu'ils jouèrent un rôle actif dans la création de toutes choses et même dans leur propre création, lorsqu'ils n'étaient même pas encore né dans notre monde terrestre ? La réponse à cette question paradoxale ce trouve dans les distinctions qui existe entre le temps et l'éternité.

"Toutefois, bien-aimés, n'ignorez pas une chose, c'est que pour le Seigneur un jour est comme une myriade d'années, et une myriade d'années sont comme un jour." 2 Pi. 3:8


Le temps se mesure en quantité mais l'éternité se mesure en qualité ; si nous pouvons nous exprimer ainsi. Le temps et l'éternité sont deux opposés, ce qui nous indique que dans l'éternité le temps n'existe point. Puisque les élus qui sont en Christ ont été donné d'avoir la vie éternelle et d'être inclue dans la gloire première de Christ dans une unité indissociable avant même la fondation du monde, il en advient qu'à leur mort physique ils sortent de leur corps charnel pour se revêtir de leur corps céleste. En d'autres mots, à cette transition ils sont projeté dans l'éternité où le temps n'existe point et ils se trouvent en Christ au commencement comme à la fin des temps, devenant ainsi associé à l'Alpha et l'Oméga.

"Béni soit Dieu le Père, notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, en Christ ;
Selon qu'il nous a élus au salut en lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans reproches devant lui dans la charité ;
Nous ayant prédestinés au salut pour être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté ;
À la louange de la gloire de sa grâce, qu'il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. Éph. 1:4-6


Gardons-nous de tomber dans l'erreur et de penser que nous sommes Dieu ; nous (les élus) sommes de simples créatures qui ont été accordé la grâce de participer à la gloire éternelle de notre Créateur et de former un seul Corps dans lequel Christ est la Tête.

Pour ceux qui ne sont pas encore convaincus de la pluralité du mot Élohim voici un autre passage très significatif que l'on trouve dans toutes les bibles connues en Genèse Chr. 3:22 :

"Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous", et certaines bibles écrivent même "l'un d'entre nous". Or puisqu'il y a "l'un", c'est qu'il y a obligatoirement "l'autre", quelque part, parmi nous. Il est donc ici évident que Iahvé, le Seigneur des Élohim, ne s'adresse pas à Adam, ni à Ève, car il aurait dit : "Te voilà devenu comme moi" ou s'il se parlait à lui même en aparté il aurait dit "Voici que l'homme est devenu comme Moi", mais s'il dit "l'un de nous", c'est parce qu'il s'adresse bien aux Élohim dont Il est le Seigneur, présents à ce moment là dans le jardin d'Éden. Cette présence des Élohim dans le Jardin d'Éden sera expliqué davantage dans l'article sur la race des Vigilants qui fut créé comme une reproduction terrestre du modèle céleste de l'assemblée des Élohim. Il suffit ici de dire que le Corps de Christ ou l'Assemblés des Élohim s'incarna au complet et tous à un même moment sur la terre. Étant dans l'éternité ils purent s'introduire dans le temps tous ensemble au moment déterminé par l'Esprit. Certains au début des temps, d'autres après le Déluge, et ainsi de suite à travers l'histoire ; chacun ayant sa mission particulière dans un but spécifique pour la gloire de Dieu. La Tête même du Corps, le Seigneur Jésus-Christ, détermina son incarnation vers l'année 4 av. J.-C. Tout le plan de l'histoire de la race humaine avait été prédéterminé d'avance, incluant les événements et les circonstances et chaque membres du Corps en étaient conscient et se soumettaient à la volonté divine de leur Souverain Roi. Ils se retrouverons de nouveau tous réuni ensemble comme un seul Corps au deuxième avènement du Seigneur Jésus.

"Et qu'en détruisant lui-même l'hostilité, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps." Éph. 2:15 ; "Nous ayant fait connaître le mystère (secret) de sa volonté selon le dessein bienveillant qu'il avait auparavant résolu en lui-même, Et qu'il devait réaliser à l'accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre ; en lui même:" Éph. 1:9,10 ; "Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ;" Éph. 2:6.

Bien entendu, du point du vue humain, les Élohim peuvent être regardé comme des dieux mais il est grand temps de rendre à César ce qui est à César et de bien discerner entre les dieux réalisateurs et le Dieu Concepteur. Il n'y a aucun doute que ce mot nous indique des distinctions internes en Dieu, de l'unité des membres du Corps de Christ. Il nous laisse voir une première lueur d'une pluralité d'êtres célestes interactionnels aux trois états de conscience de l'essence divine du Seigneur Jésus-Christ.

Gabriel

Comme nous savons, Élohim est le pluriel de Éloah "le Tout-Puissant" et s'exprime par un terme singulier qui représente une pluralité comme : famille, congrégation, assemblée ; que nous pourrions dire être la Divine-Unité. On voit ainsi dans le mot Élohim, non seulement les élus, mais tout le Conseil de Dieu dans les différentes formes d'expressions de son Esprit qui exercent les fonctions de messagers ou anges. Ceci nous laisse supposer que chaque ange a sa propre identité et sa propre existence, sans toutefois être indépendant de l'unité de l'essence divine dans laquelle il puise son existence et sa puissance. L'essence de Dieu est entièrement contenue en chaque ange, tout comme chaque ange est contenu dans l'essence divine, étant partie intégrale de la nature de Dieu comme des effets de la cause primaire. Par ceci nous voyons que les anges ne sont pas des êtres créés, mais des émanations phénoménales des différents caractéristiques de Dieu qui est le centre de toute existence.

Ainsi nous pouvons dire avec l'Écriture que "Dieu est amour", mais non point que "l'amour est Dieu" ; nous gardant de déifier les caractéristiques comme font les païens. Or lorsque Dieu se manifeste dans son amour il devient l'ange Ahabiel, mais l'ange Ahabiel n'est point Dieu mais seulement qu'un reflet d'un des différents caractéristiques de Dieu. Il en est ainsi pour tous les anges. Cette conception nous fait réaliser l'impossibilité qu'un ange se rebelle contre Dieu, puisque cela voudrait dire que Dieu se rebelle contre Lui-même. Ce qui veut dire, que la chute des anges, enseigné par le Christianisme Conventionnel, n'est qu'une doctrine fictive formulée par des versets tirés hors de contexte. Tous ceux qui reconnaissent l'autorité de la Parole de Dieu, ne peuvent douter de l'existence des anges qui est confirmé à maintes reprises à travers les pages de la Bible. Toutes les religions reconnaissent l'existence d'un monde spirituel peuplé d'êtres incorporels ou éthérés qui exercent une influence sur notre monde matériel. L'Humanisme athée est la seule religion qui refuse de croire ceci ; étant supporté par la théologie libérale. Toutefois, si la Bible admet l'existence des anges, elle est loin d'être claire et précise en ce qui concerne leur origine. Ceci est dû à la difficulté de déterminer dans le Texte Sacré, si le contexte dans lequel ils sont mentionné, s'applique à des esprits célestes, à des êtres humains, ou aux éléments de la nature ; car tous sont considéré comme étant des "messagers" de Dieu qui exécutent sa volonté (Héb. 1:13,14; Psm. 104:4; 148:1-8). Tous les Théologiens du Christianisme Conventionnel, nous disent que les anges sont des esprits qui ont été créé par Dieu ; des êtres rationnels qui, selon certains occuperaient l'immensité de l'Univers ou un monde parallèle spirituel où résiderait le trône de Dieu. Le seul passage dans toute la Bible qui semble indiquer la création des anges, peut nous donner tout un autre aperçu que celui qui est généralement conçu :

"Louez des cieux l'Éternel ; louez-le dans les hauts lieux. Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le. Louez-le, vous soleil et lune ; toutes les étoiles qui jetez de la lumière, louez-le. Louez-le, vous cieux des cieux ; et vous eaux qui êtes sur les cieux. Que ces choses louent le nom de l'Éternel ; car il a commandé, et elles ont été créées. Et il les a établies à perpétuité et à toujours ; il a mis une ordonnance qui ne passera point. Louez de la terre l'Éternel ; louez-le baleines, et tous les abîmes ; feu et grêle, neige et vapeur ; vents de tourbillon, qui exécutez sa Parole" (Psm. 148:1-8)."

Il est évident que si nous prenons le mot "anges" dans ce passage pour des esprits célestes, nous ne pouvons arriver à aucune autre conclusion qu'ils sont des êtres créés (verset 5). Mais il faut être attentif à ce que nous lisons et à notre manière de procéder pour comprendre le texte. Les deux premier versets, loin de faire partie de la description progressive qui suit ; sont plutôt un en-tête qui introduit la matière à être exposée.

Le mot "anges" qui en Hébreu est "Malâk" et signifie "messager, envoyer, et expédier" ; nous indique dans le texte qui suit, que tout ce qui existe fut créé pour servir de "messager" qui exécute la Parole de Dieu. En effet, l'apôtre Paul lui-même nous dit que la Création existe pour rendre témoignage de la puissance de Dieu et sa divinité (Rom. 1:20). Le texte ne nous indique aucunement que les "anges", en tant qu'esprits célestes de la cour de Dieu, font partie de la création. En effet, il n'existe aucun passage dans la Bible qui dit que Dieu créa des esprits pour le servir ; quoique l'Écriture mentionne leur existence. Si les anges ne sont pas des êtres créés, d'où viennent-ils et que sont-ils ? Nous pouvons trouver la réponse seulement dans la définition étymologique des noms des deux seuls anges que la Parole de Dieu a consenti à nous révéler, à savoir l'ange Gabriel et l'ange Michaël. Or Gabriel signifie "la force de Dieu" et Michaël "la présence de Dieu" ce qui nous indique la possibilité que les anges sont la manifestation personnelle de Dieu dans ses caractéristiques phénoménal individuels qui transmettent son message et sa puissance dans une circonstance donnée. Ainsi Gabriel transmet la force de Dieu et Michaël sa présence requise dans une situation particulière. Tous les caractéristiques qualificatifs de l'Esprit de Dieu sont donc des anges ; et puisque Dieu est infini, les anges sont innombrable. En suivant cette pensée, nous trouvons ainsi l'ange Dabâriel, messager de la Parole de Dieu ; l'ange Ôwriel, messager de la Lumière de Dieu ; l'ange Chokmâhiel, messager de la sagesse de Dieu ; l'ange Ahabiel, messager de l'amour de Dieu ; l'ange Chananiel, messager de la Grâce de Dieu ; l'ange Mélékiel, messager de la Royauté de Dieu ; l'ange Aphiel, messager de la colère de Dieu ; ainsi de suite, à l'infini.

Michaël

La figure angélique la plus prédominante dans toute l'Écriture est nulle autre que celle de "l'ange de l'Éternel". Il est à remarquer que la préposition "de" n'existe pas dans les textes originaux, et que l'expression peut se lire "l'ange Éternel" ; nous indiquant que Dieu Lui-même est son propre messager, et non le messager d'un autre. Ceci nous est confirmé d'avantage par Gerhard Kittel qui nous dit : "Les passages de Gen. 16:7; 21:17; 22:11; 31:11; Ex. 3:2; Jg. 2:1 ; méritent une attention particulière, car en eux il est impossible de distinguer le Messager, de Dieu Lui-même. Ils sont donc une seule et même personne". C'est le même ange en effet qui, étant désigné comme "l'ange du Seigneur", ouvrit les portes de la prison pour délivrer ses disciples (Ac. 5:19; 12:7). Ces dernières apparitions d'anges sont des manifestations qui accompagnent le retour eschatologique de Jésus-Christ ; des révélations de la présence de Christ dans des situations particulières. Ainsi nous pouvons dire qu'en ces derniers temps, la fonction des anges accompagne le ministère du Saint Esprit dans son oeuvre de restauration et de sanctification. Avec ceci nous touchons donc le domaine des "anges gardiens", concept qui fut grandement exagéré par le Christianisme Conventionnel et par la théologie-fiction de nos temps. Ce domaine est relié essentiellement à la doctrine de la Providence de Dieu qui maintient l'équilibre des lois universelles et de la nature ; mais aussi qui utilise les anges de sa présence pour venir au service d'une nation ou d'une famille, et plus particulièrement pour aider et protéger les élus. Dans l'accomplissement de leurs fonctions, ils manifestent leur présence dans les rêves des enfants de Dieu, dans des visions et même tangiblement d'une manière bénéfique. Dans leurs conversations ils sont saturé de la Parole de Dieu qui sort d'eux comme des torrents d'eaux vives, et sont entouré d'une lumière spirituelle perceptible uniquement aux vrais chrétiens. Ils dégagent une odeur de paix, de sagesse, d'amour et d'assurance qui ne peut tromper l'esprit des élus ; et tout ce qu'ils sont et font témoigne du Seigneur Jésus sans aller au-delà de ce qui est écrit dans le Texte Sacré. Leur message principal est celui de "l'appel à la Séparation" ; et une fois leur mission accomplie, ils disparaissent aussi subitement qu'ils sont apparu, laissant derrière eux un sentiment d'étrangeté chez ceux qu'ils ont visité.

Nous pouvons que rendre gloire à Christ pour cette révélation formidable du mot Élohim dans laquelle nous n'avons qu'effleuré la profondeur.

"Nos salutations à tous les Élohim"


"À Christ seul soit la gloire"

Source : Jean leDuc