Chaque année 170 000 chrétiens meurent comme martyrs,
200 millions sont persécutés pour leur foi.
Selon les statistiques des organisations mondiales pour la défense des droits des chrétiens, 170 000 chrétiens meurent chaque année comme martyrs, tandis que 200 millions sont persécutés ou font l'objet de discrimination à cause de leur foi. Ces chiffres sont cités par la déclaration sur les persécutions des chrétiens aujourd'hui, signée lors de la rencontre oecuménique de Blankenbourg (Allemagne) par des représentants orthodoxes, catholiques et protestants.
Ce document qui a reçu le nom de la Déclaration de Blankenbourg note que dans l'Europe d'aujourd'hui, sous prétexte de tolérance, les chrétiens sont souvent réprimés ou gênés dans leur activité d'une façon qui peut difficilement être traitée de tolérante. Les auteurs de la déclaration attirent l'attention sur la croissance des tendances antichrétiennes dans la législation et l'éducation. Ainsi, affirment-ils, les chercheurs qui croient en Dieu Créateur sont publiquement dénigrés, tandis que les autres chrétiens qui ne veulent pas aller à l'encontre de leur conscience de croyants rencontrent des obstacles dans leur carrière et sont souvent tournés en dérision.
De tels problèmes sous-jacents peuvent, dit le document, se transformer en une persécution ouverte. Le danger pour les chrétiens peut venir d'ailleurs de différents côtés, y compris de la mondialisation qui encourage la formation de régimes totalitaires et le syncrétisme.
Source : egliserusse.typepad.fr - 2006
Deux chrétiens torturés jusqu'à la mort,
ils faisaient ce qui était interdit par le gouvernement.
Ils savaient que ce qu'ils faisaient était interdit par le gouvernement.
Ce dimanche là, Immanuel Andergesh et Kibrom Firemichel avaient quand même pris le risque de se rendre discrètement dans une maison à Teklegi Asgerdom, au sud d'Asmara, la capitale d'Erythrée.
Dix autres personnes étaient aussi présentes à ce culte privé, bravant le danger. Mais la police est arrivée. C'était le dimanche 15 octobre.
Tous les participants ont été emmenés dans un camp militaire et ont subi tortures et mauvais traitements. Immanuel et Kibrom en sont morts. Ils avaient respectivement 23 et 30 ans et n'étaient pas mariés. Le sort des 10 autres chrétiens, 3 femmes et 7 hommes, tous membres d'une Eglise Evangélique, reste inconnu.
Plus tôt dans le mois, nous avons également appris qu'Helen Berhane a été admise dans un hôpital d'Asmara car sa jambe a été gravement endommagée par les mauvais traitements. Trois jours plus tard, la chanteuse chrétienne retournait dans un camp militaire. Helen a passé plus de 2 ans enfermée dans un conteneur métallique, depuis son arrestation en mai 2004.
- Prions pour les parents d'Immanuel et Kibrom.
- Prions pour les 10 autres chrétiens interpellés le 15 octobre.
- Prions enfin pour Helen Berhane, que le Seigneur la soutienne dans cette épreuve.
Source : Portesouvertes.fr - 2006
Des politiciens allemands inquiets,
80% des victimes de persécutions religieuses
dans le monde sont des chrétiens.
Berlin, 17 octobre (idea): Des politiciens allemands ont exprimé leur profonde préoccupation à propos de la persécution des chrétiens, qui se répand de plus en plus. Environ 80% de toutes les victimes de persécutions religieuses dans le monde sont des chrétiens.
Ils souffrent de discrimination et de persécution dans 50 pays selon Erika Steinbach, membre de la commission pour les droits de l'homme du groupe des Chrétiens Démocrates du Parlement Allemand. Le groupe parlementaire a organisé une audition sur les persécutions de chrétiens à Berlin, le 16 octobre.
Steinbach a attiré l'attention sur la situation religieuse, pas seulement dans des pays comme la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite ou l'Iran, mais aussi en Turquie. L'état de la liberté religieuse dans ce pays appelle à une attention spéciale, la Turquie voulant rejoindre l'Union Européenne, estime Steinbach.
Le porte-parole des Chrétiens Démocrates au Bundestag, Volker Kauder, a qualifié la persécution des chrétiens "d'enjeu central pour les droits de l'homme". Il est intolérable, dit-il, que certains gouvernements accordent des droits individuels en fonction de l'appartenance religieuse.
Soutenir les droits des Chrétiens dans les pays musulmans ne pourrait toutefois être efficace que si les Chrétiens connaissent leur propre foi et énoncent clairement ce qu'ils croient.
Le conseiller juridique des Chrétiens Démocrates au Bundestag, Hermann Groehe, a appelé à des changements dans les conditions légales exigées des demandeurs d'asile. Il a critiqué le fait que la persécution n'est reconnue par l'Allemagne que si la pratique religieuse privée est interdite.
On devrait pouvoir reconnaître que des chrétiens qui ne peuvent pas témoigner de leur foi en public sont persécutés, a dit Groehe. Il est membre du conseil des églises protestantes traditionnelles d'Allemagne.
Dans le même temps, le célèbre théologien évangélique Peter Beyerhaus estime que souffrir pour sa foi est le principal point commun entre chrétiens de différentes dénominations. Beyerhaus présidait le deuxième Congrès Confessionnel Oecuménique qui s'est tenu à Blankenburg, du 15 au 18 octobre.
Selon lui, la souffrance unit tous les chrétiens qui défendent leur foi et leurs valeurs fondées sur la Bible. Beyerhaus a présenté ce groupement comme "un mouvement oecuménique confessionnel centré sur Christ".
Parmi les participants au congrès figurent des évèques protestants, orthodoxes et catholiques romains. L'évèque luthérien Heinrich Herrmanns en a appelé aux chrétiens du monde libre pour montrer leur solidarité envers leurs frères persécutés à travers la prière, l'intercession et des plaidoyers auprès des hommes politiques.
• Dimanche de l'église persécutée le 12 novembre
• International Day of Prayer for the Persecuted Church
Source : idea - 2006
Un pasteur protestant assassiné en Indonésie.
Un pasteur protestant a été tué par balle lundi dans le centre de l'île indonésienne de Célèbes, région à forte tension confessionnelle où les chrétiens sont victimes d'attaques chroniques, a annoncé la police.
"La victime a été tuée par deux hommes circulant sur un deux-roues", a déclaré aux journalistes le chef de la police provinciale, Badroddin Haiti.
Le pasteur Irianto Kongkoli, 40 ans, victimes de plusieurs blessures mortelles à la tête, est décédé sur le lieu de l'attaque dans la préfecture de Palu, selon des témoins. Il a été tué alors qu'il faisait des courses avec son épouse et les assaillants étaient masqués, selon la police.
M. Haiti a ajouté avoir ordonné la mise en place de barrages filtrants aux sorties de la ville, tandis que des témoins étaient interrogés.
Le pasteur était par ailleurs secrétaire général de la Communion indonésienne des églises de Célèbes Centre, une association oecuménique chrétienne.
Les affrontements entre chrétiens et musulmans dans le centre de l'île indonésienne de Célèbes (également appelée Sulawesi) ont coûté la vie à plus d'un millier de personnes en 2000 et en 2001.
Malgré une trêve négociée en 2001, les attaques contre les chrétiens et d'autres minorités religieuses se sont depuis poursuivies.
Selon des experts le gouvernement espérait apaiser les islamistes les plus radicaux dans cette région en exécutant trois catholiques accusés de violences anti-musulmans, qui ont été fusillés le 22 septembre. Mais les violences se sont poursuivies.
Près de 90% des 220 millions d'Indonésiens sont musulmans, mais dans certaines régions, comme à Palu, les chrétiens représentent à peu près la moitié de la population.
Source : Le Monde - 2006
Un enfant esclave crucifié au Soudan par des islamistes
pour être allé dans une église chrétienne.
Un enfant esclave soudanais, dont la tâche consistait à veiller sur les chameaux de son maître a été "crucifié" après qu'on l'ait surpris assitant en cachette à une célébration dans une église chrétienne, rapporte la Voix des Martyrs. L'organisation de secours aux chrétiens persécutés dans le monde entier rapporte le récit de témoins du martyr de l'enfant, maintenant âgé de 15 ans.
Damare Garang avait 7 ans lorsque des soldats musulmans ont attaqué sur village au Soudan et l'ont déporté comme esclave dans une famille musulmane à Tuobon, Bahr el Gazel. Damare, qui avait grandi dans une famille chrétienne, était allé en cachette assister à un office. A son retour, son maître l'attendait et le questionna ainsi: "Où es-tu allé?" Ne sachant que répondre, il dit: "A l'église". "Tu as fait 2 grosses bêtises", lui a répondu son maître. "Hier tu as perdu un de mes chameaux, et aujourd'hui tu es allé adorer avec des infidèles".
Le maître est allé chercher une grande planche, des clous rouillés et un marteau. La Voix des Martyrs rapporte la brutalité du geste: le maître a cloué Damare sur la planche devant sa propriété en plantant les clous dans ses genoux et dans ses pieds. Pendant que Damare agonisait en hurlant, le maître est parti tranquillement.
Aujourd'hui, Damare ne peut plus courir, comme les autres enfants. Il a pardonné à son persécuteur, car Jésus a aussi été crucifié. Il demande que tous les enfants prient pour les enfants du Soudan.
Source : WorldNetDaily - 2006
Violence islamiste contre l'ONU et 35.000 chrétiens irakiens.
Plus de 35.000 chrétiens irakiens se sont enfuis en Syrie pour échapper aux violences dans leur pays, a affirmé jeudi le chef d'une organisation chrétienne irakienne.
Les chrétiens, qui représentent 3% des 26 millions d'Irakiens, quittent leur pays en raison des menaces des extrémistes musulmans à leur égard et de la détérioration générale de la sécurité en Irak, a précisé Emmanuel Khoshaba, du Mouvement démocratique assyrien.
En 2004, l'année qui a suivi l'invasion des forces menées par les Etats-Unis en Irak, 20.000 chrétiens irakiens se seraient réfugiés en Syrie.
Un réfugié chrétien irakien, Bassam Najjari, 29 ans, affirme qu'il est arrivé en Syrie le mois dernier, 40 jours après avoir été blessé par balles par des hommes armés à Bagdad. "J'ai décidé de quitter Bagdad avec ma famille", a-t-il expliqué. Il vit désormais dans la banlieue de la capitale syrienne, Damas, avec ses parents et ses frères.
Source : Kabylienews.com - 2006
Au Nigéria des chrétiens poussés à quitter leur ville,
seize églises détruites en un seule journée !
Quand Jummai a ouvert sa petite boutique de couture, ce matin-là, elle était loin de se douter du drame qui allait survenir. Deux clients musulmans sont entrés et une dispute a éclaté concernant le christianisme et l'islam. Dans sa colère, Jummai s'est écriée : "Jésus-Christ est ressuscité, alors que Mahomet est toujours dans sa tombe !" Rapidement, une foule déchaînée composée d'extrémistes musulmans a réclamé sa mort, l'accusant de blasphème contre le prophète de l'islam. C'était le 20 septembre dernier, à Dutse, capitale du Jigawa, un Etat du Nord du Nigeria. Aujourd'hui, on ne sait pas où se trouve Jummai. Certains affirment qu'elle est détenue par la police pour avoir causé des troubles religieux, d'autres pensent qu'elle a quitté la ville.
Dans la journée, seize églises, toutes dénominations confondues, ont été détruites et au moins six chrétiens ont été blessés. Pasteurs et prêtres ont demandé l'aide de la police, en vain. Un évêque a cependant été sauvé de la fureur des extrémistes par des policiers chrétiens. "C'est un miracle que ma famille et moi ayons pu survivre à cette attaque" raconte-t-il.
La vague de violence laisse 2 000 chrétiens sans foyers, leurs maisons, boutiques ayant été détruites. Comme si cela ne suffisait pas, le gouverneur de l'Etat de Jigawa, Ibrahim Saminu Turaki en a profité pour mettre en place une véritable politique d'apartheid : les églises ne seront pas reconstruites dans la ville, mais à l'extérieur. Les chrétiens, 20% de la population de Dutse, sont poussés à aller s'installer dans la brousse, où des terres vierges leur seront données selon ses propos.
Source : PortesOuvertes.fr - 2006
La repression des Protestants iraniens continue,
arrestations arbitraires de croyants.
La république islamique d'Iran ne cesse par la voie de ses médias officiels de dénoncer les mauvais traitements à l'encontre des musulmans dans le monde. C'est pourquoi, il nous a paru opportun de signaler les conditions réservées aux Chrétiens et surtout aux apostats sous le régime des mollahs.
En premier, signalons que l'apostasie, c'est-à-dire le fait de renoncer à l'Islam, est sanctionnée par la mort en vertu de la charia. Si la situation des Chrétiens est moins radicale, celle des convertis reste réellement très préoccupante car la conversion est considérée comme une forme d'apostasie.
Les services secrets des mollahs viennent d'arrêter un couple de chrétiens dans la ville de Mash-had (haut lieux de pèlerinage où se trouve la tombe de l'imam Reza). Des agents « non identifiés » ont arrêté Reza Montazami et son épouse Fereshteh en récupérant toute la littérature chrétienne qui se trouvait chez eux. La grand-mère a récupéré leur fillette de six ans, Christine, qui avait été laissée seule dans l'appartement familial après l'arrestation de Reza et Fereshteh. La police officielle a fini par découvrir que les Montazami étaient détenus chez les pasdarans (gardiens de la révolution).
Les policiers ont expliqué que c'était normal puisqu'il s'agissait de convertis. La famille qui s'est rendue au siège des pasdarans de Mash-had n'a pas pu en savoir plus sauf que les interrogatoires continuaient. Selon certaines sources, les pasdarans reprochent au mari de ne plus utiliser son prénom Reza. Pour information, Fereshteh est la fille du révérend Mehdi Dibaj, lui aussi converti, qui avait été arrêté et condamné à mort pour apostasie. Son cas est célèbre, car sous la pression internationale il avait été libéré, et ensuite assassiné alors qu'il se rendait à l'anniversaire de sa fille.
Les Montazami prenaient soin d'un temple protestant qui avait été fermé au lendemain de la révolution islamique et dans lequel se retrouvaient quelques convertis. Le pasteur de Mash-had, Hossein Soudmand, lui-même converti, avait aussi été assassiné. De nombreuses familles converties ont quitté la république islamique et obtenu l'asile dans divers pays du monde, spécialement en Europe du Nord, USA, Canada ou Australie.
Source : Iran-resist.org - 2006
4 morts, 2 églises orthodoxes brûlées,
heurts entre chrétiens et musulmans en Ethiopie.
NDLR: "Heurts entre chrétiens et musulmans en Ethiopie", une présentation erronnée par les media de cette situation, qui résulte, comme d'habitude, d'agressions répétées de quelques zélateurs de la "RATP" (la Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix) de Mahomet...
Plusieurs personnes ont été tuées depuis dimanche dans des heurts entre chrétiens et musulmans dans l'ouest de l'Ethiopie à la suite d'une fête religieuse de la chrétienté orientale, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
«Quatre personnes ont été tuées et une centaine de personnes ont fui après des heurts ces derniers jours entre chrétiens et musulmans», a déclaré à l'AFP un responsable de l'Eglise orthodoxe à Addis Abeba.
«Deux églises orthodoxes ont été entièrement brûlées (...). Nous n'avons jamais vu ce genre de problèmes dans le passé», a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat.
«Les musulmans ont dit aux chrétiens qu'ils ne peuvent pas célébrer la fête de la Vraie croix («Meskel») parce que c'est leur terre», a-t-il ajouté.
«On a eu confirmation que des conflits provoqués par des motifs religieux ont eu lieu à Dembi (ouest) (...) après la célébration de +Meskel+», le 26 septembre, a précisé à l'AFP un diplomate sous couvert d'anonymat.
«Ces incidents se sont aggravés il y a trois jours, des personnes ont été tuées», a poursuivi la même source à Addis Abeba, sans pouvoir donner de chiffres.
La police éthiopienne n'a pas pu confirmer ces incidents mercredi.
Mais selon le diplomate, «la police a commencé à arrêter des personnes suspectées d'avoir fomenté le conflit dans la ville» de Dembi, située à 450 km environ à l'ouest d'Addis Abeba.
Lors de la fête de la Vraie croix, la chrétienté orientale célèbrent la découverte par Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier, lors d'un pèlerinage en Palestine en 326, du bois de ce que l'on considère comme la croix sur laquelle Jésus a été crucifié.
Une grande croix est brûlée, et des feux de joie sont allumés lors de cette cérémonie qui célèbre également le début du printemps.
En Ethiopie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, qui compte quelque 70 millions d'habitants, la religion orthodoxe est majoritaire, avec environ 45 % de fidèles, suivie de l'islam (environ 40 %).
Source : Cyberpresse.ca - 2006