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Tertullien, un présumé chrétien du troisième siècle, un de ceux que l'on a appelé faussement les pères de l'Église, a déclaré: «On ne naît pas chrétien, on le devient». Cette déclaration n'a rien de biblique, elle ne se trouve nul part dans les Saintes-Écritures. Qui était donc Tertullien pour faire une telle affirmation captieuse? Tertullien était un maître en philosophie reconnu pour sa vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il refusait de discuter avec ceux qu'il considérait hérétiques en se basant sur l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en s'appuyant sur la tradition, lorsque lui-même était un hérétique et un réprouvé. Vieux jeu de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les évangéliques modernes. Tertullien fut le premier à utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes comme Père, Fils et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait du Dieu de la Bible. Spécifions que Tertullien se joignit à un groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur du pentecôtisme et du charismatisme, dans lequel toutes sortes d'exagérations doctrinales se trouvaient. Il fonda ensuite la secte des Tertullianistes sur la base de sa doctrine «On ne naît pas chrétien, on le devient», puis est mort vers l'an 230. Il fut grandement estimé par les théoriciens anciens comme modernes, surtout par le catholicisme qui en fit un saint dans le panthéon de ses dieux mythiques.
Ce canular astucieux d'un «père de l'Église» qui n'est pas celle de Christ mais une contrefaçon diabolique, devint le principe vital du christianisme traditionnel catholique et protestant, et la fondation même du mouvement évangélique moderne. Les églises membres de la Fédération Protestante de France et du Conseil National des Évangéliques de France, nous disent que:
«la formule de Tertullien a beau daté du 3e siècle, elle est toujours vraie. Elle implique le choix, l'apprentissage, et l'obéissance. Devenir chrétien est donc nécessairement un choix personnel et même un engagement que personne ne peut prendre à notre place. Les cérémonies religieuses ne se substitueront jamais à une décision que nous sommes seuls à pouvoir prendre. La Bible montre que les apôtres du Christ ont sans cesse lancé un appel à décider, à choisir de croire, c'est-à -dire à faire confiance totalement à Jésus. Nous ne pouvons vivre cette grande étape qu'avec notre personne toute entière: intelligence, sentiments, émotions, volonté. Suffit-il pour autant de vivre des émotions religieuses pour être chrétien? Non, car la volonté doit aussi entrer en action. Il y a un choix à faire. Devenir chrétien, c'est en effet dire oui à Jésus-Christ. Il n'y a pas de décision plus importante qu'un homme puisse prendre.»
Ainsi va la chanson, ainsi va le violon, et cela depuis de nombreuses générations.
Or il importe de savoir que le verbe «devenir» signifie proprement «se faire, s'accommoder, se produire, se fabriquer, se former» et implique le travail ou œuvre de la volonté dans l'exercice d'un choix ou d'une décision personnelle. En d'autres mots il décrit un changement ou conversion purement charnel ou psychologique qui dépend strictement de l'homme et non de Dieu, c'est-à -dire «une contrefaçon de la vérité». Ainsi, selon les Tertulianistes Évangéliques du christianisme contrefait moderne, devenir chrétien est une œuvre de la volonté et cela signifie indéniablement du salut par les œuvres et non du salut par la grâce. La capacité de choisir est inévitablement une faculté de la volonté, une opération ou exécution de l'esprit charnel de la nature humaine. Or la Parole de Dieu nous dit clairement que la nature humaine est complètement corrompue et que la volonté est esclave de la chair et du péché (Jérémie 17:9; Marc 7:21; Romains 7:18-24; 8:7; Galatiens 5:17). Cette notion semble étrange aux évangéliques qui persistent dans leur folie d'un libre-choix. Ainsi nous voyons toutes sortes de prétentieux et d'imposteurs défendre cette hérésie: «Pour les évangéliques, «on ne naît pas chrétien, on le devient», ce qui valorise le choix personnel et l'autonomie» dit Sébastien Fath, sociologue et spécialiste du protestantisme évangélique. Un autre de ces prétendus professionnels académiques dans la foi chrétienne et biblique ajoute:
«Il n'est pas question d'avoir seulement quelques sentiments religieux, c'est une question de bonne volonté et de choix délibéré! On ne naît pas chrétien, on le devient, disait Tertullien. Devenir, suppose de marcher, de cheminer, d'être en mouvement et en discernement. La foi, c'est un choix qui ne cesse d'être travaillé et retravaillé, c'est quelque chose qui n'exclut pas le raisonnement, la critique, la remise en question. La foi grandit et s'affermit au gré des circonstances. On n'a jamais «fini» d'être chrétien. Puisqu'on ne naît pas chrétien, on le devient par la conversion ou la nouvelle naissance, le baptême étant la conséquence d'une décision de croire en Jésus.»
La mention du baptême est particulièrement intéressante puisque pour d'autres, particulièrement dans le catholicisme et le protestantisme, le baptême est le moyen de devenir chrétien, car le verbe «devenir» n'exclut pas des rituels dits chrétiens, qu'ils soient considérés comme des moyens de grâce, des sacrements ou des ordonnances. On peut ajouter toutes sortes d'idioties et d'insanités au verbe «devenir», on n'a qu'à se rendre chez les pentecôtistes ou les charismatiques pour en voir à profusion.
Il faut être complètement dépravé et réprouvé pour dire que «la foi c'est un choix qui ne cesse d'être travaillé et retravaillé». La Parole de Dieu nous dit clairement que la foi est une assurance (Hébreux 11:1), c'est-à -dire «une certitude», une fermeté infaillible stable et constante qui ne varie point. La foi n'est pas un choix, elle est le don de la grâce ou plus précisément «l'offrande de Dieu dans le sacrifice de la croix» (Éphésiens 2:8). Le sacrifice de la croix n'a aucun besoin d'être «retravaillé» ou amélioré, il est complet et parfait pour tous les temps. En plus, si la foi nécessiterait d'être «travaillée et retravaillée» elle n'aurait aucune stabilité ni aucune constance et serait par ce fait même une fausse foi, une présomption, une défiance et une trahison à la vérité. La grâce du salut n'est pas «une question de bonne volonté et de choix délibéré» comme prétendent les réprouvés, elle est un don de Dieu et personne ne peut y contribuer quoique ce soit. Puisque la volonté et conséquemment sa capacité de choisir est esclave de la chair et du péché, il est impossible à l'homme de devenir chrétien par ce moyen. Tout ce qu'il peut en obtenir est une contrefaçon et nombreux, très nombreux, sont ceux qui sont tombés dans ce piège s'imaginant être chrétiens lorsqu'ils sont des imposteurs.
Il n'y a aucun doute que la formule de Tertullien est la base même sur laquelle fut érigée la doctrine du libre-choix, l'idole d'un christianisme dénaturé qui déforme la vérité de la révélation biblique, et cela à son gré dans le but de se donner quelques crédibilités aux yeux des tarés qui demandent pas mieux que de croire en ses duplicités.
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