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Est-il vrai qu'on ne naît pas chrétien comme l'affirment les évangéliques? Que ces réprouvés refusent cette notion, nous pousse à se demander pourquoi, car il est évident qu'on ne peut avoir aucune confiance en ce qu'ils disent.
Premièrement nous savons déjà qu'ils la refusent pour valider leur doctrine du libre-choix. Si nous ne naissons pas chrétien, nous aurions donc un choix à faire pour le devenir. Cette logique présente les caractères rationnels et méthodiques propres à la démarche intellectuelle et spirituelle de Descartes, de ce qu'on appelle «le bon sens» d'une démarche systématique raisonnable. En d'autres mots, les évangéliques sont cartésiens dans leur méthode d'approcher le sujet du salut, ils sont des disciples de la philosophie de Descartes, qu'ils en soient conscient ou non. La philosophie cartésienne témoigne que sa psychologie spiritualiste et ses spéculations théologiques étaient faites pour plaire à la conception courante, elle convient donc au mouvement évangélique. En d'autres mots le cartésianisme est en opposition à la révélation biblique et reflète la position du serpent qui déclare à la femme: «Dieu a-t-il réellement dit» (Genèse 3:1). Il s'agit donc d'une philosophie antichrétienne.
Deuxièmement les évangéliques rejettent cette notion car ils sont de théologie arminienne en ce qu'ils soutiennent la doctrine du libre-choix de Jacobus Arminius qui s'opposait à la souveraineté absolue de Dieu dans la grâce du salut. Il infiltra sournoisement cette doctrine des jésuites dans l'église réformée après une rencontre à Rome avec ces agents secrets de la papauté. Ce réprouvé s'en prenait à la double prédestination du calvinisme que Rome a en aversion et fut condamné comme un hérétique au Synode de Dortrecht le 13 novembre 1618. Au cours du temps ses notions aberrantes furent modifiées avec des termes mielleux qui affectent une douceur hypocrite en des expressions modernes, et adoptées par la mouvance évangélique afin d'en cacher l'hérésie. Dans sons essence, le mouvement évangélique est nul autre que du néo-catholicisme sous couverture biblique et protestante sans tous les encombrements traditionnels.
Troisièmement ils refusent cette notion de «naître chrétien» dans le but de donner de la crédibilité à leur enseignement qu'il faut «naître de nouveau», et selon eux on naît de nouveau seulement par la foi, du temps que cette foi est accompagnée de repentance. Leur concept de la nouvelle naissance est ainsi conditionnelle à l'homme qui doit faire des efforts de sa volonté pour l'obtenir. La nouvelle naissance est donc pour ces imposteurs un but à atteindre par «le choix de la foi». Même que plusieurs sont insatisfaits de cette phase initiale, il faut une deuxième expérience qu'ils nomment «le baptême du Saint-Esprit» afin d'obtenir des dons de puissances. Ceux-ci sont en réalité des manifestations occultes de gens qui souffrent de névrose et de psychose, et qui marchent dans les délires et frénésies d'une conscience déréglée. Cette mouvance de puissances mystiques ou surnaturelles n'est pas du christianisme mais du spiritisme déguisé sous des aspects chrétiens.
Les évidences nous indiquent que le mouvement évangélique est celui d'un faux peuple de Dieu qui se nomme collectivement, selon l'apôtre Paul, «l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thessaloniciens 2:3), c'est-à -dire «l'Antichrist». La parution du christianisme contrefait moderne avait été prévue pour la fin des temps, nous en avons l'avertissement dans 2 Thessaloniciens 2:1-12, en plus que l'apôtre Jean nous dit que Satan était pour être relâché de sa prison (Apocalypse 20:3,7-8), ce qui se rapporte directement à la manifestation du faux peuple de Dieu (2 Thessaloniciens 2:6-8). Nous sommes présentement dans cette courte période avant la fin des temps dans laquelle la base de la foi et le salut par grâce subissent de nombreuses attaques de la part des évangéliques (Apocalypse 20:9). La nouvelle naissance comme but à atteindre est une fausse doctrine parmi tant d'autres. Comment les évangéliques ont-ils pu arriver à une telle fausse notion sur la nouvelle naissance? La réponse peut vous surprendre:
«Ils ont été séduits par une traduction frelatée et tendancieuse de la Bible, et programmés ou endoctrinés dans ses principes par des pasteurs ou dirigeants spirituels sans scrupules.»
La responsabilité principale revient donc premièrement au traducteur qui œuvrait avec des préjugés, et qui détenait des opinions favorables en fonction de critères personnels ou d'apparences souvent imposée par le milieu, l'époque, l'éducation, ou due à la généralisation d'une expérience personnelle ou d'un cas particulier. Tel fut le cas du théologien Louis Segond qui déniait la divinité de Christ (voir: Remarques sur la version de la Bible de M. Louis Segond), et son attitude abominable et désastreuse se fit ressentir dans toute sa traduction des Saintes-Écritures (voir: 2 — Divinité de Jésus-Christ). Mais il n'est pas le seul à avoir agit ainsi, la majorité des versions modernes de la Bible sont dans le même bateau, sauf quelques exceptions comme la Bible Martin 1855 et la Bible de Machaira 2016. La révélation de la vérité fut diluée et affaiblie dans un but très précis, de déformer la foi chrétienne et biblique afin d'engendrer la révolte ou apostasie finale (2 Thessaloniciens 2:3) pour donner naissance à une nouvelle génération de réprouvés déchus de la grâce. En fait, le mot «apostasie» signifie littéralement dans son sens primaire: «déformer, inverser, renverser», mais les évangéliques ont adoptés plutôt son sens secondaire de «abandonner, abjurer, renier, violer, exciter la révolte» dans une folle tentative de se soustraire à la condamnation qui leur revient (2 Thessaloniciens 1:6-10; 2:8; Apocalypse 20:9-10).
Les preuves de ce que nous disons sont évidentes dans un tableau de comparaison plus bas entre la Bible Martin 1855, la Bible Segond 1910, et la Bible de Machaira 2016. Il importe de mentionner que David Martin était un calviniste conservateur qui cherchait à maintenir la pureté de la foi chrétienne. Le réviseur et traducteur de la Machaira contemporaine est un hyper-calviniste qui combat pour maintenir la vérité et l'intégrité du texte sacré. Tandis que Louis Segond était un arminien libéral qui cherchait à modifier la foi chrétienne. Remarqué le temps des verbes à propos de la nouvelle naissance entre ces trois versions de la Bible. Nous avons mit en caractères gras les termes importants afin de vous faciliter la tâche.
Bible Martin 1855 Évangile de Jean — Chapitre 3 |
Bible Segond 1910 Évangile de Jean — Chapitre 3 |
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Bible de Machaira 2016 Évangile de Jean — Chapitre 3 |
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Comme nous voyons, les verbes à propos de la nouvelle naissance dans la Martin et la Machaira sont au passé, nous indiquant qu'elle est une chose déjà accomplie et non à chercher. David Martin traduisait d'après le texte Grec original nommé le Texte Reçu, de même que le réviseur et traducteur de la Machaira. Mais ce n'est pas toutes les traductions selon le Texte Reçu Grec qui suivent celle de la Martin ou celle de la Machaira moderne, elle est unique en son genre car David Martin était un savant dans l'Hébreu et le Grec. Sa traduction est fidèle et précise par rapport au temps des verbes dans le Grec original. La Machaira moderne se base sur son travail pour préciser le texte d'avantage. Mais il y aussi la Bible Ostervald dont la traduction est plus libérale à cause que son traducteur, Jean-François Ostervald, était de théologie arminienne et cherchait des rapprochements avec le catholicisme. La Ostervald, quoique basée sur le Texte Reçu Grec, a regrettablement adoucie le français et affaiblie son texte pour arriver aux mêmes résultats que la Segond. Contrairement à la Bible Martin, le temps des verbes dans la Segond est au futur conditionnel nous indiquant une expérience à rechercher, un but à atteindre, déformant ainsi le sens de la nouvelle naissance.
Maintenant il nous importe d'élaborer sur l'expression «naître de nouveau» tellement populaire de nos jours parmi les sectes évangéliques qui, comme nous avons vu, en déforment le sens à leur perte. Dans le Grec, l'expression traduite par «nouvelle naissance» est «gennao anothen». Le Dictionnaire Grec de J. Planche nous dit que «gennao» signifie littéralement «générer, engendrer, produire, enfanter», et «anothen» signifie comme adverbe de lieu «d'en haut, d'un lieu élevé, du ciel» et comme adverbe de temps «remonter au temps antérieur, à l'origine, de nouveau». La nouvelle naissance consiste donc à être «générer de nouveau dans un temps antérieur, engendrer à l'origine», c'est-à -dire «être d'une différente origine». Il s'agit donc d'une réformation ou régénération perpétuelle qui provient de l'origine dans la puissance de Dieu qui détermine toutes choses, et non d'une nouvelle naissance comme but à atteindre ou comme dans le sens traditionnel et charnel qu'une femme met un enfant au monde. Il s'agit plutôt d'une régénération spirituelle, une reproduction constante et progressive par l'Esprit de Dieu qui a pour but de former une race parfaite, céleste et éternelle à son image, à sa ressemblance: le Nouvel Homme. En d'autres mots, le chrétien est «né ou régénéré de l'Esprit» et choisi (élu) en Christ depuis avant la fondation du monde (Éphésiens 1:4; 1 Pierre 1:20). Puisque nous avons été choisi en Christ de toute éternité où le temps n'existe point, il est évident que nous existions d'avance en Christ car Dieu ne choisit que ce qui existe et non ce qui n'existe pas, garantissant ainsi notre présence dans le décret d'élection au salut. Ce qui veut dire que «oui on naît chrétien» en ce monde car nous avons été élu en Christ avant l'existence de toutes choses. Toutefois nous en devenons conscient seulement au temps que Dieu a déterminé pour chacun de ses élus, qu'ils soient des nourrissons, des jeunes enfants ou des adultes (Actes 13:48). L'âge et le temps ne sont pas des facteurs déterminant dans la grâce du salut, le choix de Dieu est ce qui est décisif, il est incontestable. L'élection est non seulement la base du salut, elle est le salut même. Ceux qui ne sont pas élus au salut en Christ depuis avant la fondation du monde sont exclus du royaume éternel, ils sont «les vases de la colère de Dieu préparés pour la perdition» (Romains 9:22).
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