| Dernière mise à jour il y a 6 mois, le 15 août 2011 par GoDieu.com
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- À ces paroles d’Abram le roi le fit saisir et enfermer dans une prison.
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- ¶ Et le dixième jour après cela le roi assembla devant lui tous ses officiers,
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- (12:2) les gouverneurs de toutes les provinces et les sages,
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- et il leur demanda de porter une sentence contre le fils de Tharé qui avait offensé les dieux et maudit le roi.
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- Tous répondirent: Quiconque maudit le roi doit être suspendu au bois; mais puisque celui-ci a fait toutes les choses qu’il avoue lui-même, et a traité nos dieux avec mépris, la loi ordonne qu’il soit consumé par le feu.
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- Si le roi approuve cette sentence, qu’il envoie de ses serviteurs, et qu’ils chauffent pendant une nuit et un jour le four à briques du roi, et qu’ensuite on y jette cet homme. Et le roi ordonna d’entretenir un grand feu dans le four pendant trois jours et trois nuits, après lesquels il fit tirer Abram de la prison pour le faire brûler.
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- Et tous les serviteurs du roi, ses princes, ses guerriers, tous les juges, comme aussi tous les habitants du pays, au nombre d’environ 900,000 hommes, se tenaient en face du four, pour y voir précipiter Abram.
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- Toutes les femmes et tous les enfants remplissaient les toits des maisons et des tours; et il ne restait pas une âme à la maison, car tous voulaient être, au moins à distance, témoins de ce spectacle.
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- ¶ Or, lorsqu’on amenait Abram, les sages en considérant sa face s’écrièrent: Ô roi, notre maître, nous reconnaissons dans les traits de cet homme l’enfant que nous avons dénoncé au roi, il y a déjà cinquante ans, parce que la nuit de sa naissance une étoile prédisait sa future domination.
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- Et maintenant, son père est également coupable: il a désobéi à ton ordre et s’est joué de toi en te présentant un autre enfant, que tu as fait mourir.
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- Le roi fut enflammé de colère, et il ordonna de lui amener Tharé,
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- et il lui dit: As-tu entendu ce qu’ont dit les magiciens? Avoue-moi la vérité, et tu échapperas à ta peine.
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- Tharé, voyant le roi irrité, lui dit: Tu as entendu la vérité de la bouche des sages, ô roi, mon seigneur; ce qu’ils ont dit est réellement arrivé. Le roi lui dit: Et comment as-tu osé désobéir à mon ordre en me livrant un enfant qui n’était pas le tien? Et tu en as encore reçu le prix!
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- Tharé répondit: Mes entrailles s’étaient émues sur le sort du fils qui est ma chair et mon sang.
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- Le roi lui dit: Qui t’a donné le conseil de me tromper? Si tu ne me caches rien tu ne mourras pas:
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- Et Tharé, dans l’effroi que lui inspirait le roi, dit: C’est Aran, mon fils aîné, qui m’a conseillé cette chose. Or, Aran était âgé de trente-deux ans lors de la naissance d’Abram (1208).
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- À la vérité Aran n’avait donné aucun conseil à son père; mais Tharé parlait ainsi pour se soustraire à la peine qui le menaçait. Le roi lui dit: Aran ton fils, qui t’a conseillé cette chose, mérite la mort. Il périra dans le feu avec Abram.
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- Or, en ce temps-là Aran inclinait vers la croyance d’Abram, mais il cachait sa pensée au fond de son cœur.
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- Il était indécis et se disait en lui-même: Si dans cette épreuve mon frère l’emporte sur le roi, je me déclarerai hautement pour lui; et si le roi est le plus fort, les dieux du roi seront les miens.
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- ¶ Et Aran, par ordre du roi, fut lié avec Abram,
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- et on les amena tous deux pour les livrer au feu.
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- Et les serviteurs du roi les saisirent et les dépouillèrent entièrement, ne leur laissant sur le corps que leurs chausses;
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- puis ils leur attachèrent ensemble les mains et les pieds avec des cordes de chanvre, et les portèrent et les précipitèrent au four.
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- Mais Jéhova prit parti pour Abram. Il eut pitié de lui
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- et le préserva de la voracité du feu, qui ne brûla que ses liens.
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- Quant à Aran, il fut subitement dévoré par l’ardeur des flammes, parce que son cœur n’était pas entier avec Jéhova. Aran était âgé de quatre-vingt-deux ans lorsqu’il périt ainsi à Ur des Chaldéens. Et les hommes qui les avaient précipités au four périrent également au nombre de douze; car une flamme s’en élança vers eux, et les brûla tous.
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- Mais Abram se promenait librement au milieu du feu pendant trois jours et trois nuits; et les serviteurs du roi le voyaient, et ils allèrent en instruire le roi.
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- Lorsque le roi entendit ce qu’ils lui rapportaient, son cœur fut agité violemment, et il ne voulut pas les croire. Il envoya donc d’autres serviteurs dignes de sa confiance, pour s’assurer de ce prodige, et ils revinrent lui dire ce qu’ils avaient vu. Alors le roi se leva et s’y porta lui-même, et il vit Abram qui allait et venait au milieu du feu, couvert de ses chausses. Il aperçut aussi le corps d’Aran réduit en charbon et en cendre.
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- Alors le roi ordonna de retirer Abram du feu; mais lorsque ses serviteurs s’approchèrent du four, une flamme ardente s’en échappa contre eux,
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- et ils furent contraints de fuir. Mais le roi renouvela impérieusement son ordre, disant: Hâtez-vous de retirer Abram, de peur que je ne vous fasse mourir.
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- Ils avancèrent de nouveau; aussitôt le feu tira contre eux une langue plus rude que celle du lion, et leur dévora le visage. Et huit d’entre eux moururent de cette façon.
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- Le roi, voyant enfin que ses serviteurs ne pouvaient approcher du feu sans être brûlés, éleva la voix et cria: Abram, serviteur du Dieu qui est au ciel, viens ici devant moi! Abram obéit, et, couvert de ses chausses, alla se tenir devant le roi.
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- Dans ce moment, le roi, ses officiers et les habitants du pays, en voyant Abram qui avait été préservé du feu, se prosternèrent tous devant lui.
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- Et Abram leur dit: Ne vous prosternez pas devant moi,
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- mais devant le Dieu de l’univers, qui vous a créés,
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- et servez-le, et marchez dans ses voies.
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- C’est lui qui m’a sauvé du feu.
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- Il étend la protection de sa main puissante sur tous ceux qui ont confiance en lui.
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- Et le roi fit à Abram de riches présents, et lui donna les deux principaux serviteurs de sa maison, le nom de l’un était Oni, et le nom de l’autre, Éliéser.
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- De même, les grands officiers du roi et ses autres serviteurs firent à Abram des présents considérables en argent, en or et en pierres précieuses. Abram se retira en paix à la maison de son père.
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- Et beaucoup de serviteurs du roi le suivirent
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- (12:41) et s’attachèrent à lui,
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- (12:41) environ trois cents hommes (1209).
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- ¶ En ce temps-là, Nachor et Abram épousèrent deux filles d’Aran leur frère. Le nom de la femme de Nachor était Melcha, et le nom de la femme d’Abram, Saraï. Et Saraï était stérile.
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- ¶ Et deux ans après qu’Abram fut sorti du feu, il arriva que Nemrod, confirmé sur le trône royal à Babylone, s’endormit, et il rêva qu’il se tenait avec toute son armée dans la vallée qui est en face du four à briques du roi.
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- Il leva les yeux, et voici qu’un homme de la ressemblance d’Abram sortit du four, tenant à la main une épée nue, et se précipita sur le roi pour le frapper. Le roi se mit à fuir: mais, pendant sa fuite, l’homme lui lança sur la tête un œuf qui se changea à l’instant en un grand fleuve,
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- dans lequel fut noyée toute son armée. Le roi échappa seul avec trois hommes qui étaient devant lui.
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- Il considéra ces hommes, et voici qu’ils étaient couverts d’ornements royaux, et ils avaient la mine et le port de rois.
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- Quand tous quatre se furent éloignés de là par la fuite, le fleuve redevint un œuf dont sortit un petit poussin qui se mit à voltiger autour de la tête du roi, et lui creva un œil.
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- Cette chose effraya le roi tellement qu’il se réveilla avec de violents battements de cœur.
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- Dès le matin, le roi se hâta de se lever de sa couche, et il manda devant lui les sages et tous les magiciens, et il leur raconta le songe.
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- Alors un sage des serviteurs du roi, nommé Anuki (1210), s’adressant au roi, lui dit: Ceci n’est rien autre chose que le danger qui menace le roi mon seigneur dans le temps à venir de la part d’Abram et de ses enfants.
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- Et voici qu’il arrivera des jours où Abram, ses enfants et les gens de sa maison, attaqueront en armes le roi mon seigneur, et ils battront tous les corps de son armée.
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- Quant à ce que, dans ton songe, tu es échappé du danger, par la fuite, avec trois hommes tes pareils, cela signifie que toi seul avec trois autres rois du pays, tes alliés, vous parviendrez à vous soustraire au sort de vos guerriers.
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- Pour ce que tu as vu que le fleuve est redevenu un œuf dont est sorti un poussin qui t’a crevé un œil, cela ne veut dire autre chose, sinon qu’il arrivera un temps où la race d’Abram tuera le roi.
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- Le songe du roi mon seigneur est une vérité, et l’interprétation de ton serviteur est exacte.
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- Et puis, ne sais-tu pas que tes sages ont vu celte chose dans le ciel, il y a cinquante-deux ans, lors de la naissance d’Abram? Pourquoi le roi mon seigneur permet-il pour son malheur qu’Abram existe dans ce pays la vie sauve? Il faut qu’il meure afin que ta personne soit en sûreté, et ton trône inébranlable.
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- Et Nemrod adopta l’avis d’Anuki, et il chargea secrètement quelques-uns de ses gens de s’emparer d’Abram et de le lui amener pour le mettre à mort.
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- ¶ Or, Éliéser, l’esclave que le roi avait donné à Abram, fut témoin de tout ceci,
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- et il courut et en donna avis à son maître avant l’arrivée des gens du roi.
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- Et Abram, écoutant le conseil d’Éliéser, s’enfuit promptement à la maison de Noé et de Sem son fils, et il s’y tint caché. C’est ainsi qu’il échappa aux gens du roi qui arrivèrent et le cherchèrent vainement dans sa maison et dans tout le pays, en parcourant toutes les routes.
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- Ne l’ayant pas trouvé, ils s’en revinrent auprès du roi, dont la colère se calma; et bientôt après il oublia entièrement Abram.
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- ¶ Et Abram était caché dans la maison de Noé depuis un mois entier, lorsque Tharé, toujours grand auprès du roi, y vint le visiter secrètement.
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- Alors Abram dit à son père: Ne sais-tu pas que le roi, excité par ses impies conseillers,
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- songe à m’ôter la vie, et à exterminer mon nom de dessus la terre? Lève-toi, allons-nous-en tous ensemble au pays de Chanaan, pour nous soustraire à sa tyrannie, de crainte qu’à la fin tu ne périsses également.
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- Car ce n’est pas par affection pour toi que Nemrod te comble d’honneurs, mais pour son propre avantage, et dût-il multiplier tes biens d’autant et encore d’autant,
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- ce ne sont que des vanités de ce monde, et les richesses ne serviront de rien au jour de la vengeance (1211).
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- Fais donc ce que je te dis: éloignons-nous de la malice de Nemrod. Renonce à toutes ces nullités que tu poursuis et sers Jéhova ton Créateur, et il t’en arrivera bonheur.
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- Noé et Sem prenait ensuite la parole, dirent: Abram parle selon la bonne raison en tout ce qu’il te conseille.
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- Et Tharé se rendit au désir de son fils; car Jéhova disposa favorablement son esprit, afin qu’Abram ne tombât point sous le glaive du roi.
Notes sur le Livre de la Genèse
1208 | Voyez plus haut: note 1173. |
1209 | Ces 300 hommes avec 18 esclaves enfants de la maison, vernaculi, tous exercés aux armes, expediti, formèrent le détachement avec lequel Abram défit les cinq rois, dont l’un était précisément Nemrod-Amraphel. Voyez: Genèse 14.
Abraham sauvé miraculeusement du four ardent à Ur en Chaldée en récompense de sa foi et de son zèle pour la gloire de Jéhovah, et le motif de sa condamnation, sont une tradition de la Synagogue. Elle est consignée dans les livres anciens, la paraphrase chaldéenne de Jonathan, le Talmud, le Médrasch-Rabba, le Médrasch-Schokhertob. Elle revient souvent dans la liturgie de la Synagogue. La mort d’Aran, telle qu’elle est racontée ici, est également de la tradition constante de la Synagogue, aussi bien que le moyen employé par Abraham pour animer son père a confesser lui-même l’impuissance des idoles, en lui disant que la grande idole avait brisé toutes les autres. |
1210 | Version judaïque: Anuko. |
1211 | Non proderunt divitiœ ultionis. (Proverbes 11:4). |