Yaschar (Sépher Haïyaschar)
ou Livre du Juste
par
le chevalier Paul L.B. Drach
Une exclusivité de GoDieu.com, 2011
Numérisation et séparation exclusive en versets par RFB | GoDieu.com
Le livre du Juste (en versets) 18
AVERTISSEMENT: Ce n’est pas parce que les Livres de Josué et 2 Samuel contenus dans la Bible réfèrent au «Livre du Juste» qu’il nous faut le considérer inspiré et fiable comme le sont les Livres du Canon des Écritures Saintes, car ce n’est pas le cas, malgré que des scribes hébreux ont un grand respect pour ce livre, — le Sépher Yohar ou Livre des Splendeurs des hébreux le cite à maintes reprises. Nous y trouvons des points qui ont apparence de conflis avec la Bible comme celle dans Genèse 37:28 au sujet de qui tirèrent Joseph de la citerne. De plus, les traducteurs nous déclarent eux-même: «…nous avons pu rectifier les nombreuses fautes typographiques dont elles fourmillent.» Il nous faut aussi retenir que les anciens moines Dominicains ou «Chiens de Dieu», ont falsifié un grand nombre d’anciens documents où des embelissements et des précisions ont dû être ajoutés afin de favoriser les principes du catholicisme romain. Il demeure, tout au plus, une référence intéressante pouvant apporter certaines précisions plausibles.
Livre Apocryphe | Livre du Juste | Chapitre 18: 1-43 | 91 pages |
Légende: ¶ = Nouveau paragraphe; † = Ajout de texte dans autre traduction.
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Table des matière
- 18:1
- Et Abraham se leva et circoncit tous les individus mâles de sa maison, comme aussi ceux qu’il avait acquis à prix d’argent:
- 18:2
- il n’en resta pas un seul d’incirconcis. Abraham lui-même et son fils Ismaël, âgé de treize ans, circoncirent la chair de leur prépuce.
- 18:3
- Le troisième jour, Abraham alla s’asseoir devant l’entrée de sa tente, pour se chauffer au soleil et soulager, la souffrance de sa chair.
Section Vaïyera.
- 18:4
- ¶ Et Jéhova lui apparut dans la chênaie de Moré, et envoya vers lui, pour le visiter, trois anges de ceux qui le servent. Assis devant l’entrée de sa tente, il leva les yeux et vit à une certaine distance trois hommes qui arrivaient. Aussitôt il courut au-devant d’eux, et, les saluant par des prosternations,
- 18:5
- il leur dit: Je vous prie, venez jusque chez moi, si j’ai trouvé grâce à vos yeux, et mangez un morceau de pain (1227). Et il les pressa avec tant d’insistance, qu’ils se rendirent chez lui. Il leur présenta de l’eau pour se laver les pieds, et les fit asseoir sous l’arbre qui ombrageait l’entrée de sa tente.
- 18:6
- Abraham courut prendre un veau du troupeau, tendre et bon; et après l’avoir saigné (1228), il le donna à son serviteur Éliéser pour l’apprêter.
- 18:7
- Il rentra ensuite dans la tente, et dit à Sara: Pétris promptement trois mesures de fleur de farine, et fais-en des gâteaux pour couvrir le pot à viande; et elle fit ainsi.
- 18:8
- Et Abraham se hâta de servir aux hommes du beurre avec du lait de vache et de brebis, et ils en mangèrent. Il leur servit ensuite le veau qu’il avait apprêté, et ils en mangèrent.
- 18:9
- Or, quand le repas fut fini, l’un d’eux lui dit: Je reviendrai vers toi à cette même heure dans un an de notre vie, et Sara ta femme sera mère d’un fils.
- 18:10
- Ensuite ces hommes se levèrent de là et continuèrent de marcher vers les lieux où ils avaient été envoyés.
- 18:11
- ¶ En ces jours-là, les habitants de Sodome et de Gomorrhe et des autres villes de la Pentapole étaient mauvais et pécheurs devant Jéhova par toutes leurs abominations, qui étaient si nombreuses et si horribles, qu’elles criaient vengeance jusqu’au ciel.
- 18:12
- Ils avaient dans leur pays une vallée spacieuse, de l’étendue d’une demi-journée de marche, arrosée par de belles sources, et couverte de verdure.
- 18:13
- Chaque année, tous les habitants de Sodome et de Gomorrhe s’y rendaient et se livraient pendant quatre jours à toutes sortes de divertissements, et à la danse, au son d’une musique bruyante.
- 18:14
- Et à l’heure de l’enivrement de la joie, ils se levaient tous ensemble, et chacun s’emparait de la femme ou de la fille vierge de son prochain, qui n’y regardait pas, et jouait avec elle,
- 18:15
- et s’approchait d’elle charnellement pendant une journée entière. Et après la fête, ils s’en retournaient chacun chez soi avec sa femme et les siens, comme si rien de mal ne s’était commis.
- 18:16
- Lorsqu’un étranger arrivait dans une de leurs villes, soit pour acheter, soit pour vendre des marchandises, tous, hommes, femmes et enfants, venaient et lui enlevaient chacun un petit morceau, jusqu’à ce qu’il ne lui restât plus rien entre les mains.
- 18:17
- Quand l’étranger se plaignait qu’on l’avait dépouillé de son bien, chaque individu s’approchait de lui, disant: Que t’ai-je pris, moi? Tu vois que ce n’est qu’un petit lambeau. Et ils le chassaient de la ville pour les avoir à tort accusés de vol, et ils le poursuivaient de leurs cris et de leurs huées jusqu’à la porte de la ville.
- 18:18
- Un homme d’Élam voyageait. Il menait avec lui un âne portant, attaché avec une corde longue, un tapis précieux, teint des plus fines couleurs.
- 18:19
- Quand il passait par Sodome, le soleil se coucha sur lui (1229), et il demeura dans la rue, et nul ne le recueillait dans sa maison. Il y avait alors à Sodome un individu méchant et enfant de Bélial, et rusé pour le mal et son nom était Hédud.
- 18:20
- Il leva les yeux et vit le passager, et il alla à lui et lui dit: D’où viens-tu, et où vas-tu?
- 18:21
- L’homme lui répondit: Je fais route d’Hébron à Élam. Le soleil s’est ici couché sur moi. Je suis arrêté dans la rue, et personne ne me recueille dans sa demeure. J’ai pourtant du pain et de l’eau et de la paille et du fourrage; je ne manque de rien.
- 18:22
- Hédud lui dit: C’est moi qui pourvoirai à tous tes besoins, et je ne veux pas que tu couches dans la rue. Et il l’amena dans sa maison. Ils ôtèrent ensuite de l’âne la corde et le tapis.
- 18:23
- Hédud serra l’un et l’autre dans un endroit secret de sa maison, et mit ensuite de la nourriture devant l’âne. L’étranger mangea et but et passa la nuit dans cette maison.
- 18:24
- Le lendemain, l’étranger se leva de bonne heure pour continuer son voyage.
- 18:25
- Mais Hédud lui dit: Soutiens ton cœur d’un morceau de pain avant de partir. Et ils se mirent à manger et à boire ensemble pendant tout ce jour-là.
- 18:26
- À l’approche du soir, Hédud dit à son hôte: Voici que le jour incline vers sa fin; consens, je te prie, à passer avec moi encore cette nuit, et que ton cœur s’égaye.
- 18:27
- Et il lui fit tant d’instances, que l’homme se décida à rester. Le deuxième jour, l’homme se leva de grand matin pour s’en aller; Hédud le retint encore ce jour-là sous prétexte de le faire manger, afin de le faire rester.
- 18:28
- Mais, sur le tard, l’homme, décidé à partir, bâta son âne, et dit à Hédud: Rends-moi le tapis et la corde, afin que je l’attache sur l’âne.
- 18:29
- Et Hédud, le regardant d’un air surpris, lui dit: Que dis-tu? L’homme répéta: Je te prie, mon seigneur, de me donner la corde et le tapis teint de belles couleurs que tu as pris en garde et mis dans un endroit sûr de ta maison.
- 18:30
- Alors Hédud lui dit: Voici l’interprétation du songe que sans doute tu as fait cette nuit. La corde signifie que tes jours seront prolongés comme elle. Le tapis que tu as vu teint de belles couleurs t’annonce que tu posséderas une vigne dans laquelle tu planteras toutes sortes d’arbres fruitiers.
- 18:31
- L’étranger lui dit: Non pas ainsi, mon seigneur, c’est bien en veillant que je t’ai confié ces objets. Hédud lui dit: Ne t’ai-je pas dit que c’est un songe que tu as eu? Je te l’ai interprété.
- 18:32
- Or toute interprétation de songe m’est payée quatre pièces d’argent; mais je ne t’en demande que trois.
- 18:33
- Et ils contestèrent beaucoup, et ils vinrent ensemble devant Sacar, le juge du lieu.
- 18:34
- Et le juge dit à l’étranger: Le bon droit est du côté de Hédud; car il est connu dans toutes les villes de ces environs comme expert dans l’interprétation des songes. Et ils recommencèrent à contester.
- 18:35
- L’étranger répétait: Je veillais; et Hédud objectait: C’est en dormant que tu as vu cela.
- 18:36
- (18:35) Il ajouta: Je ne t’avais demandé d’abord que trois pièces d’argent;
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- (18:36) maintenant, j’exige les quatre pièces qui me sont dues,
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- (18:36) et de plus le prix de ce que toi et ton âne avez mangé et bu dans ma maison.
- 18:39
- (18:40) Et comme ils élevaient la voix, le juge les chassa de sa présence,
- 18:40
- et ses serviteurs les mirent promptement à la porte.
- 18:41
- Alors tous les gens de Sodome s’attroupèrent autour de l’étranger,
- 18:42
- l’accablèrent de mauvaises paroles, et le poussèrent hors de leur ville.
- 18:43
- (18:42) Et l’homme s’en alla sans tapis, sans monture, pleurant et ayant l’âme abreuvée d’amertume.
Notes sur le Livre de la Genèse
Texte hébreu de la Genèse 18:3: Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas, je te supplie, au-delà de ton serviteur. La massore marque expressément que Seigneur, אדני (Adonaï), est saint, קדש; c’est-à-dire, qu’il parlait à Dieu même. On sait que ce texte est un de ceux qui indiquent le plus clairement la trinité de Personnes dans l’Essence unique et indivisible de la Divinité. Tribus occurrit et unum adorat. On est fondé à croire que les éditeurs juifs ont ici changé le texte du Yaschar, chose qu’heureusement ils ne peuvent pas faire à la Bible. |
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Les Juifs ne mangent d’aucun animal sans qu’il soit égorgé, jugulé, en observant certaines prescriptions pharisaïques. Il y a des hommes autorisés pour faire cette opération. On les appelle en hébreu, Schokhetim, du verbe Schakhat, juguler. Quelques consistoires qualifient ces fonctionnaires de sacrificateurs. C’est ridicule. La synagogue rejetée de Dieu pour le plus grand des crimes, n’a plus ni sacrifices ni sacrificateurs: Sine sacrificio et sine altari. (Osée 3:4.) |
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Style biblique. Il fut surpris par la nuit. |