Yaschar (Sépher Haïyaschar)
ou Livre du Juste
par
le chevalier Paul L.B. Drach
Une exclusivité de GoDieu.com, 2011
Numérisation et séparation exclusive en versets par RFB | GoDieu.com
Le livre du Juste (en versets) 44
AVERTISSEMENT: Ce n’est pas parce que les Livres de Josué et 2 Samuel contenus dans la Bible réfèrent au «Livre du Juste» qu’il nous faut le considérer inspiré et fiable comme le sont les Livres du Canon des Écritures Saintes, car ce n’est pas le cas, malgré que des scribes hébreux ont un grand respect pour ce livre, — le Sépher Yohar ou Livre des Splendeurs des hébreux le cite à maintes reprises. Nous y trouvons des points qui ont apparence de conflis avec la Bible comme celle dans Genèse 37:28 au sujet de qui tirèrent Joseph de la citerne. De plus, les traducteurs nous déclarent eux-même: «…nous avons pu rectifier les nombreuses fautes typographiques dont elles fourmillent.» Il nous faut aussi retenir que les anciens moines Dominicains ou «Chiens de Dieu», ont falsifié un grand nombre d’anciens documents où des embelissements et des précisions ont dû être ajoutés afin de favoriser les principes du catholicisme romain. Il demeure, tout au plus, une référence intéressante pouvant apporter certaines précisions plausibles.
Livre Apocryphe | Livre du Juste | Chapitre 44: 1-80 | 91 pages |
Légende: ¶ = Nouveau paragraphe; † = Ajout de texte dans autre traduction.
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Table des matière
Joseph en Égypte.
- 44:1
- ¶ Les Ismaélites maîtres de Joseph étaient arrivés à la frontière du pays d’Égypte, et ils allaient la franchir, lorsqu’ils rencontrèrent quatre hommes des enfants de Madian fils d’Abraham, qui sortaient de l’Égypte. Et les Ismaélites leur dirent: Voulez-vous acheter cet esclave?
- 44:2
- Les Madianites demandèrent à l’examiner, et ils virent que c’était un jeune garçon, beau, admirablement formé, et ils l’achetèrent moyennant cinq sicles.
- 44:3
- Les Ismaélites entrèrent en Égypte, et les Madianites y rentrèrent également le même jour. Et les Madianites se dirent mutuellement: Nous avons entendu que Putiphar, eunuque (1318) de Pharaon, chef de la garde du corps du roi, cherche un esclave de bonne mine pour le charger de la conduite de toute sa maison,
- 44:4
- allons lui proposer celui-ci.
- 44:5
- Lorsqu’ils furent arrivés en la présence de Putiphar, ils lui dirent: Nous avons un esclave tel que tu en cherches un; si tu consens à nous en donner le prix que nous désirons, nous te le vendons.
- 44:6
- Putiphar répondit: Amenez-le-moi, que je le voie. S’il me convient, je vous le payerai le prix que vous demanderez.
- 44:7
- Lorsqu’il le vit il lui plut extrêmement. Putiphar leur dit alors: Combien exigez-vous pour ce jeune garçon?
- 44:8
- Ils répondirent: Quatre cents pièces d’argent. Et Putiphar consentit à leur donner les quatre cents pièces. Mais, ajouta-t-il, il faut que vous m’ameniez, auparavant celui de qui vous le tenez. Je crains que cet enfant n’ait été volé: car il a l’air de n’être ni esclave, ni fils d’esclave. Je remarque en lui un sang pur et beau.
- 44:9
- Alors les Madianites allèrent et revinrent avec les Ismaélites qui le lui avaient vendu.
- 44:10
- Et ceux-ci dirent: C’est réellement un esclave que nous avons vendu à ces hommes. Putiphar donc compta l’argent aux Ismaélites, pour le remettre aux Madianites qui le reçurent de leur main et partirent pour leur pays. Les Ismaélites s’en retournèrent également chez eux (1319).
- 44:11
- ¶ Et Putiphar conduisit Joseph à sa maison et l’y installa pour commencer son service. Et Joseph trouva grâce aux yeux de Putiphar, qui lui donna sa confiance et lui remit la gestion de sa maison et de tout ce qu’il possédait: en sorte que Joseph était le gérant supérieur de son maître, et que rien ne se faisait que par ses ordres.
- 44:12
- Et Jéhova était avec Joseph et faisait prospérer toutes les œuvres de sa main.
- 44:13
- Et Jéhova bénit la maison de Putiphar à cause de Joseph.
- 44:14
- Joseph, alors âgé de dix-huit ans, était un jeune homme d’une éclatante beauté, et d’une belle taille, au point que l’on ne trouvait pas son pareil dans toute l’Égypte.
- 44:15
- ¶ En ce temps-là, pendant que Joseph allait et venait dans la maison pour son service, Zalicha, femme de son maître (1320), le regardait et voyait combien il était beau,
- 44:16
- et conçut en son cœur le désir de le posséder; car son âme s’était fortement attachée au jeune homme. Et elle le tentait tous les jours par des paroles et des actes pour le séduire et l’induire au mal; mais Joseph ne tournait pas les yeux vers la femme de son maître.
- 44:17
- Quand Zalicha lui disait: Que ta personne est charmante! Parmi tous les serviteurs il n’y en a pas un qui puisse t’être comparé pour les grâces du corps; quand elle disait de ces choses, Joseph répondait: Celui qui m’a formé n’est-il pas le créateur de tous les hommes? et on ne l’offense pas impunément en abusant de ses dons.
- 44:18
- Quand elle lui disait: Que ta voix est douce et délectable! Prends, je te prie, la harpe qui est dans la maison, et joues-en avec tes belles mains, et fais-moi entendre ta voix enchanteresse,
- 44:19
- Joseph répondait: Ma voix ne doit se faire entendre qu’en l’honneur de mon Dieu, et pour célébrer ses louanges.
- 44:20
- Elle lui dit encore: Comme ta chevelure est belle! Prends ce peigne d’or pour l’accommoder.
- 44:21
- Joseph témoigna enfin son impatience, et lui dit: Jusqu’à quand m’importuneras-tu de tes criminelles sollicitations? Va, occupe-toi des soins de ton ménage. Et elle répondit: Je n’ai soin et souci que de toi.
- 44:22
- ¶ C’est ainsi que Zalicha brûlait d’attirer Joseph dans sa couche.
- 44:23
- Quand il s’acquittait dans la maison des devoirs de sa charge, elle s’asseyait devant lui, le pressait sans cesse pour le porter à satisfaire sa passion, au moins à la regarder. Mais il ne lui prêtait point attention.
- 44:24
- Elle lui dit un autre jour: Si tu refuses de me complaire je te ferai subir le sort des criminels, et je te soumettrai à un joug de fer.
- 44:25
- Joseph lui répondit: Dieu, qui a créé l’homme, affranchit les captifs et délivre les opprimés. Mon maître m’a confié les affaires de sa maison, où nul ne m’est égal en autorité. Il a mis en mon pouvoir tout ce qu’il possède et toutes les personnes de sa dépendance. Il ne s’est réservé que toi, parce que tu es son épouse. Comment pourrais-je faire cette chose sans pécher contre mon maître et contre mon Dieu?
- 44:26
- Malgré cela Zalicha ne renonçait pas à ses mauvais desseins, et elle continuait à solliciter Joseph journellement.
¶ Et minée par son ardeur, Zalicha tomba gravement malade. - 44:27
- Et toutes les femmes des grands de l’Égypte vinrent la visiter, et lui demandèrent: Pourquoi as-tu si mauvaise mine, toi qui ne manques d’aucun bien? N’es-tu pas l’épouse d’un seigneur élevé en dignité et puissant auprès du roi? N’est-il pas vrai que ton époux est attentif à prévenir tous tes désirs?
- 44:28
- Elle leur répondit: Vous connaîtrez aujourd’hui même la cause de mon malaise. Elle ordonna à ses suivantes de servir un goûter à ces femmes,
- 44:29
- et elle leur fit donner des couteaux bien affilés pour peler les oranges (1321). Pendant quelles mangeaient, Zalicha fit paraître dans la salle du festin Joseph paré d’un vêtement magnifique. Dès que les femmes aperçurent Joseph elles ne purent plus détacher leurs yeux de dessus lui. Et toutes se coupaient profondément les mains, et les oranges qu’elles tenaient se couvraient de sang,
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- et elles ne s’en apercevaient pas; car elles étaient absorbées dans la contemplation du bel esclave.
- 44:31
- Zalicha leur dit alors: Que faites-vous là? Au lieu de couper vos oranges vous coupez vos mains.
- 44:32
- Et les femmes regardèrent, et voici que le sang coulait en abondance de leurs mains, et souillaient leurs vêtements. Les femmes répondirent: C’est ton esclave qui a causé cet accident, en captivant nos regards que nous tenions fixés uniquement sur sa beauté.
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- Zalicha dit alors: Vous ne l’avez devant vous qu’un peu de temps, et voilà que vous en êtes éprises. Comment voulez-vous que moi qui l’ai constamment dans ma maison, et qui le vois à toute heure, je ne meure pas de langueur?
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- Les femmes lui dirent: Il est ton esclave et assujetti à ton obéissance: que ne lui commandes-tu selon le désir de ton cœur au lieu de te laisser aller à la mort?
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- Elle leur répondit: Je lui fais tous les jours la menace de le tuer, et il n’en est pas ébranlé. Je lui promets toutes sortes de liens, et il n’en est pas ému. C’est ce qui me met dans l’état où vous me voyez.
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- Et la langueur de Zalicha, causée par son amour pour Joseph, allait toujours en empirant;
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- mais les gens de sa maison ignoraient la cause de sa maladie.
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- † (44:47) ¶ Quelque temps après, il arriva que le Nil déborda.
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- † (44:47) Or, le débordement du Nil, en Égypte, est fêté par des réjouissances,
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- † (44:47) au son des instruments de musique,
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- † (44:47) en présence du roi et des grands du pays.
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- † (44:48) Et toute la maison de Putiphar alla assister à la fête.
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- † (44:48) Mais Zalicha ne sortit point de chez elle.
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- † (44:48) Elle disait: Je suis trop malade. Demeurée toute seule,
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- † (44:49) elle entra dans son appartement et se para de vêtements royaux,
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- † (44:49) et orna sa tête des pierres les plus précieuses, montées en or et en argent,
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- (44:49) et elle embellit son visage et sa chair avec toutes sortes de fards, selon l’usage des femmes égyptiennes,
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- (44:49) et elle remplit son appartement et toute la maison de l’odeur des plus fins parfums.
- 44:49
- Elle se plaça ensuite devant l’entrée de son appartement, à l’endroit où Joseph était obligé de passer pour ses occupations. Joseph, revenu des champs, rentra dans la maison pour y faire l’ouvrage prescrit par son maître;
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- mais, apercevant Zalicha et tout ce qu’elle avait disposé, il rétrograda.
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- Zalicha cria après lui: Qu’as-tu, Joseph, pour ainsi retourner en arrière? Voici que je me range pour te laisser passer.
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- Et Joseph alla au lieu de son service. Et voici que Zalicha vint se placer en face de lui, dans ses atours, et parfumée d’odeurs enivrantes.
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- Et d’une main elle saisit à l’improviste Joseph par sa tunique, et de l’autre main elle tira de dessous ses vêtements un couteau meurtrier qu’elle approcha de la gorge de Joseph, et lui cria: Vite, satisfais-moi, ou tu es mort.
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- Joseph, effrayé, s’enfuit; mais Zalicha retenait avec tant de force sa robe, qu’elle se déchira et resta dans sa main.
- 44:55
- Et Zalicha, tremblant pour elle-même si la chose venait à être connue, usa de ruse. Elle reprit ses vêtements ordinaires et retourna au lit de sa maladie,
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- où elle déposa à côté d’elle la robe de Joseph.
- 44:57
- Lorsqu’elle entendit rentrer les gens de la maison, elle commença à pousser de grands cris, et tous accoururent à la voix d’un petit garçon, qui les avertit. Zalicha leur dit, en pleurant bruyamment: Voyez ce que m’a fait votre maître en introduisant dans la maison cet homme hébreu, qui a tenté d’entrer dans mon lit malgré moi.
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- À peine étiez-vous sortis qu’il est revenu au logis; et, après s’être assuré qu’il se trouvait seul avec moi, il s’est jeté sur moi, et a voulu me faire violence.
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- Mais comme je le retenais par ses habits et appelais au secours, la peur lui a pris, et il s’est sauvé hors d’ici. Et voici sa robe qui est restée dans ma main.
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- Les gens de la maison ne dirent rien; mais, indignés de l’action de Joseph, ils allèrent instruire Putiphar de tout ce que son épouse leur avait appris.
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- Et Putiphar courut à la maison, transporté de colère. Il entendit sa femme l’accabler de reproches.
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- Quelle n’est pas ton imprudence, et ton insouciance à l’égard de mon honneur, d’avoir placé auprès de moi ce jeune et audacieux esclave hébreu, qui n’a pas craint d’entreprendre d’abuser de moi!
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- Et par l’ordre de Putiphar on frappa cruellement Joseph, qui poussait de grands cris de douleur. Il levait les regards au ciel, et disait: Jéhova, mon Dieu, tu sais que je suis innocent de ce dont on m’accuse. Ne permets pas que j’expire sous les coups de ces méchants incirconcis, pour une fausse imputation.
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- ¶ Pendant que l’on châtiait ainsi Joseph, Jéhova délia la langue à un enfant de onze mois, et il dit à ceux qui ne cessaient de frapper:
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- Qu’avez-vous contre cet homme pour le maltraiter de la sorte? Tout ce que dit ma mère est faux et controuvé. La chose s’est passée en réalité comme ceci et comme cela.
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- Et l’enfant raconta toutes les sollicitations et les tentatives de Zalicha jour par jour.
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- Quand l’enfant eut fini de proférer la vérité, il redevint privé de la parole comme auparavant. Tous furent en admiration de ce prodige;
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- et Putiphar, confus de la révélation de son fils, ordonna que les coups cessassent.
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- Il fit ensuite traduire Joseph devant le tribunal des prêtres,
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- (44:71) qui lui demandèrent:
- 44:71
- Pourquoi as-tu fait cette chose à ton maître? Joseph répondit: Non, mes seigneurs, je n’ai point fait de mal; mais la chose s’est passée comme ceci et comme cela.
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- Il se tourna ensuite vers Putiphar, et lui dit: Mon maître, par la vie de Jéhova et par la vie de ton âme, tu n’as pas entendu la vérité de la bouche de ton épouse.
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- Voici une année entière que tu as mis en mon pouvoir toute ta maison et tout ce que tu possèdes. As-tu reconnu dans mon service une seule faute digne de répréhension?
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- Les prêtres dirent à Putiphar: Fais-nous apporter la robe de Joseph, afin que nous l’examinions. Si elle est déchirée par-devant, ta femme l’attirait sur son lit; si elle est déchirée par derrière, elle l’écartait de sa personne.
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- Quand on eut apporté la robe, qui était déchirée par-devant, les juges prononcèrent d’une voix unanime: Cet esclave n’a rien fait qui mérite la mort. Ta femme est une fourbe; car c’est elle qui a eu recours à la violence (1322).
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- Toutefois, pour sauver ton honneur, il serait expédient de le condamner à la prison. Et Putiphar le fit enfermer dans la prison où l’on détenait les officiers du roi, et il y resta enfermé douze ans.
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- ¶ Mais Zalicha n’avait pas encore renoncé à Joseph; et au bout de trois mois elle allait le trouver chaque jour, et s’efforçait de le persuader. Jusqu’à quand, disait-elle, veux-tu rester dans cette prison? Obéis-moi, et je t’en tirerai.
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- Joseph répondait: Il vaut mieux ne pas t’obéir que de devenir rebelle à Dieu. Et comme elle voyait qu’elle ne réussissait point, elle lui dit à la fin: Je te ferai arracher les yeux, je te ferai charger de chaînes, et je te livrerai au pouvoir d’hommes que tu n’as connus ni hier ni avant-hier.
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- Joseph répondit: Le Dieu de toute la terre est assez fort pour me délivrer de tout le mal que tu me veux faire. Car il peut rendre la vue aux aveugles, élargir les prisonniers, protéger les étrangers dans les pays inconnus.
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- Et Zalicha cessa de visiter Joseph.
Notes sur le Livre de la Genèse
1318 | Eunuque veut dire officier du palais d’un prince. Voyez: les commentaires sur la Bible. |
1319 | Dans Genèse 37:28 fait amener Joseph en Égypte par les Ismaélites, et d’après le verset 46 il est vendu à Putiphar par les Madianites, sans que l’on nous dise comment ceux-ci en étaient devenus possesseurs. |
1320 | Zalicha, זליכה. La Bible ne donne pas le nom de la femme de Putiphar. Il est à remarquer que les Arabes mabométans ont conservé la tradition du nom que nous lisons ici dans le Yaschar: ils l’écrivent, זליחא. Voyez: le Coran de Maracci, surate 12, De Joseph, et son Prodrome, part. IV, p. 99. |
1321 | Cette épreuve à laquelle Zalicha soumet les dames égyptiennes est également racontée dans la surate déjà citée. En général l’histoire de Joseph du Coran s’accorde mieux avec le Yaschar qu’avec le texte de la Genèse. Par exemple, on y voit également que Joseph a été tiré de la citerne non par ses frères, mais par une caravane de voyageurs, שאירה. Nous prions le lecteur de relire aussi le Testament de Joseph dans le tome 1er du présent recueil. |
1322 | Dans le Coran l’innocence de Joseph est reconnue de la même manière, avec cette différence que la tunique fut trouvée déchirée par derrière; ce qui, nous en demandons pardon à M. Mahomet, n’a pas l’ombre du bon sens. C’eut été une preuve évidente de la culpabilité de Joseph. |